Mes anciennes maitresses

Genres :
Thèmes : · · · ·
Distribution : ·

Lionel a prévu d’inviter ses anciennes maîtresses pendant un week-end où sa femme Monique est en déplacement professionnel. Quand celle-ci surprend sa conversation avec un ami, Lionel prétend qu’il voulait parler de ses anciennes maîtresses… d’école !
Quand Monique annule son déplacement au dernier moment, il va devoir organiser rapidement un goûter avec ses maîtresses à la retraite. Entre les maladresses de son meilleur ami, les gaffes de sa nouvelle voisine et le caractère bien trempé des « vraies » maîtresses, Lionel va passer un week-end dont il se souviendra longtemps !

Un vaudeville contemporain mené tambour battant par l’auteur de Paul m’a laissé sa clé ! et Toqué avant d’entrer. Succès garanti !




Mes anciennes maitresses

Acte I

Scène 1 : Lionel, Christophe, Monique.

Nous sommes vendredi matin.

Christophe est dos au public en train de regarder le tableau. Lionel arrive par le couloir.

Christophe. — Lionel ! Ton tableau, là, je n’ai toujours pas compris à quoi ça ressemble.

Lionel. — C’est une symbolique sur la société actuelle. Une image profonde de notre mode de consommation.

Christophe. — Je ne vois pas du tout en quoi ces taches colorées sur une toile blanche représentent la consommation… (Moqueur.) J’en ai fait des mieux, en primaire !

Lionel. — Ah ! ben c’est fin, ça !

Christophe, moqueur. T’es sûr que tu ne l’as pas accroché à l’envers, là ?

Lionel. — Quand on ne comprend pas l’art contemporain, mon vieux, on s’écrase ! L’artiste a exprimé sa révolte des excès de notre surconsommation.

Christophe. — Et tu l’as payé combien ?

Lionel. — Mille deux cents euros.

Christophe. — Ah oui ! Quand même ! Là j’avoue qu’il a bien exprimé les excès de la surconsommation du prix, surtout !

Lionel. — C’était pour nos vingt ans de mariage. Je ne suis pas sûr que Monique l’apprécie à sa juste valeur.

Christophe. — Toi, tu ne lui as pas dit le prix !

Lionel. — Déjà, non, parce que c’est un cadeau. Et puis, elle m’aurait engueulé si elle avait su que j’ai mis une somme pareille.

Christophe, regardant la signature. Comment il s’appelle, le gars ? Bretowsky ! Il aurait pu le finir, pour ce prix-là !

Lionel. — Moi, j’aurais voulu l’accrocher dans notre chambre, mais vu la tête qu’elle a faite quand je le lui ai dit, j’ai laissé tomber. Monique m’a proposé à la cave… N’importe quoi ! Pourquoi pas à la poubelle, tant qu’on y est ? Finalement, on s’est mis d’accord pour l’entrée. Comme ça, on le voit dès qu’on entre chez nous.

Christophe. — Ça, on ne peut pas le louper ! (Passant à autre chose.) C’est ce week-end, son séminaire, à Monique ?

Lionel. — Oui ! Jusqu’à dimanche soir. Deux jours tout seul ! Enfin, presque.

Christophe, complice. Oh ! toi, t’as un plan !

Lionel, doucement. Chut ! Elle est à côté !

Christophe, plus doucement. C’est une femme ?

Lionel. — Non.

Christophe. — Un mec ?

Lionel. — T’es con ! Non, pas une femme, mais deux femmes ! Petit week-end de célibataire : Colette vient samedi et Jessica dimanche.

Christophe. — Jessica, c’est pas celle qui était aux États-Unis ?

Lionel. — Si, mais elle est rentrée.

Christophe. — Et Colette, c’est pas la fille avec qui t’avais arrêté parce qu’elle te prenait la tête et voulait que tu divorces ?

Lionel. — Je vais lui faire croire que c’est pour bientôt.

Christophe. — T’es fou ! Deux nénettes ! Tu tiendras jamais !

Lionel. — Vas-y, prends-moi pour un gâteux ! Qu’est-ce que tu crois ? J’ai encore la pêche, mon gars !

Christophe. — Non, mais c’est de la folie, Lionel ! Tu veux faire venir Colette demain samedi et Jessica dimanche ?

Lionel. — Eh ! parle pas trop fort, Monique n’est pas encore partie au boulot !

Christophe. — C’est toi qui les as appelées ?

Lionel. — Même pas ! Jessica était à Los Angeles depuis huit mois, mais elle est rentrée en France il y a quinze jours ; je l’ai croisée par hasard en ville. Alors, comme Monique s’absente pour son séminaire ce week-end, j’ai sauté sur l’occasion pour l’inviter dimanche.

Christophe. — Tu veux plutôt dire que tu l’as invitée dimanche pour la sauter par la même occasion !

Lionel. — Chut ! Tu veux me griller ou quoi ?

Christophe, plus bas. Mais avec Colette, je croyais que c’était définitivement fini…

Lionel. — Avec elle, c’est compliqué, tu sais. Elle voulait faire un break, elle ne voulait plus passer au second plan après ma femme. Je lui ai fait comprendre que je ne pouvais pas quitter Monique comme ça. Et puis, elle m’appelle il y a deux jours, je sens qu’elle craque, toute seule, et qu’elle veut me revoir. Elle veut qu’on s’explique, qu’elle me dit ! Alors je lui ai dit de venir demain, samedi. Moi, je sais très bien qu’elle va m’embrouiller pour que je quitte Monique, mais au fond, une fois ici, je suis persuadé que l’après-midi va se terminer au lit !

Christophe. — Eh ben, t’as la santé, mon pote !

Lionel. — Un petit cocktail jus de fruits plus vitamines à partir de ce soir, et le tour est joué !

Christophe. — Je sais pas comment tu fais, Lionel. Moi, en vingt-deux ans de mariage, j’ai jamais trompé Aude.

Lionel. — Oui, mais ta femme, Christophe, c’est un diamant brut ! Elle est belle, elle est intelligente !

Christophe. — C’est vrai que je ne vois pas ce que j’irais chercher chez une autre femme.

Lionel. — Elle a de l’esprit, et pour finir elle est fidèle !

Christophe. — Oui. Enfin, je l’espère ! (Il fronce les sourcils.) Mais comment tu sais qu’elle est fidèle, toi ?

Lionel, voyant qu’il vient de gaffer. Je ne sais pas, j’imagine…

Christophe, réfléchissant puis se rendant à l’évidence. Toi, t’as essayé de draguer Aude !

Lionel, gêné. Hein ? Non ! (Christophe le scrute d’un regard sombre.) Enfin, si, une fois.

Christophe. — Non, mais je ne le crois pas ! Toi, mon pote depuis l’école primaire, t’as essayé de me gauler ma femme !

Lionel. — N’exagère pas, non plus. Il ne s’est rien passé.

Christophe. — Oui, et c’est pas grâce à toi s’il ne s’est rien passé !

Lionel. — Oh ! ça va ! M’en fais pas un camembert, non plus ! Tu devrais me dire merci, au contraire.

Christophe, effaré. Quoi ? Non, mais c’est la meilleure, celle-là ! Il veut se taper ma femme et il faut que je lui dise merci !

Lionel. — Oui, oui ! Tu aurais pu dire : « Merci, mon ami, de me rassurer en me disant que ma femme est fidèle. Merci de sceller notre amitié par cet acte de bravoure, et enfin merci d’oser m’avouer que tu as lamentablement échoué. »

Christophe. — Mais t’es un gros malade, toi ! Faut te faire soigner, mon vieux !

Lionel. — Bon, j’avoue que j’ai eu honte après coup. Mais Aude est restée de marbre devant mes avances.

Christophe. — Non, mais t’as cru quoi ? Que personne n’allait résister à ton charme à deux balles ?

Lionel. — C’était la première fois que je me prenais un râteau comme ça.

Christophe. — Tu es infernal, Lionel. Je ne sais pas comment je suis encore ton ami.

Monique entre. Lionel et Christophe ne l’ont pas vue.

Lionel. — C’est parce qu’à l’école, c’est moi qui te défendais dans la cour.

Christophe. — En tout cas, t’es gonflé d’inviter Jessica et Colette, tes anciennes maîtresses, ce week-end !

Monique, les mains sur les hanches. Ça va, je ne vous dérange pas ?

Lionel, sursautant. Ah ! tu étais là, ma chérie ?

Monique. — Oui ! Je suis toujours là, et ça n’a pas l’air de t’arranger, on dirait.

Lionel. — Mais pas du tout, mon amour !

Monique. — Je crois que tu as l’air pressé de me voir partir pour mon séminaire puisque, apparemment, tu attends du monde ce week-end…

Lionel, faussement étonné. Comment ça, j’attends du monde ?

Monique. — Oui ! Jessica et Colette, c’est bien ça ?

Lionel, hypocrite. Qui ça ?

Monique. — Christophe vient de dire qu’il trouvait gonflé que tu invites tes anciennes maîtresses ce week-end.

Lionel. — Hein ? Ah oui ! C’est vrai, il a dit ça ! Et toi, tout de suite tu as compris que… (Il se force à rire.) Ah ah ah !

Monique. — Parce que tu trouves ça drôle ?

Lionel. — Ah ! eh bien oui, alors ! Oh oh oh ! Tu te rends compte le quiproquo énorme, Christophe ? Juste quand tu parles d’anciennes maîtresses, ma femme rentre et évidemment qu’est-ce qu’elle croit ?

Christophe, ne sachant pas où il veut en venir. Je ne sais pas…

Lionel. — Que je la trompe, bien sûr !

Christophe. — Oui, c’est vrai que ça donne cette impression.

Monique. — Ça m’a fait le même effet, oui !

Lionel, à Christophe. Ceci dit, c’est de ta faute, aussi, mon vieux !

Christophe. — Comment ça, de ma faute ?

Lionel. — Déjà, parce que ce ne sont pas mes anciennes maîtresses, mais nos anciennes maîtresses.

Christophe, très étonné. Quoi ?

Monique. — Vous vous les repassez entre vieux copains ? Eh bien, c’est du propre, mes cochons !

Christophe, cherchant à se disculper. Ah ! mais non ! Moi, je n’ai jamais…

Lionel, lui coupant la parole. T’as jamais quoi ? T’as jamais eu Mme Morin, peut-être ? Et Mme Lartigau ?

Christophe, tombant des nues. Mme Lartigau ?

Lionel. — Oui ! Oh oui ! Fais celui qui ne se souvient plus ! Mme Lartigau, qui te confisquait tes billes tellement tu faisais de fautes d’orthographe !

Christophe. — Tu veux dire Mme Lartigau… du CE1 ?

Lionel. — Oui, et Mme Morin, du CM2 ! Alors tu ne dis pas tes anciennes maîtresses, s’il te plaît, mais nos anciennes maîtresses de l’école Jules-Ferry, merci !

Monique. — Et vous les appelez Jessica et Colette ?

Lionel. — Hein ? Eh bien, oui, oui ! Tu aurais préféré qu’elles s’appellent Simone et Raymonde ? Ce n’est pas de ma faute si c’est leur prénom : Jessica… Lartigau et Colette… euh… Morin !

Monique. — Ce qui m’étonne, c’est que vous appeliez vos anciennes maîtresses d’école par leur prénom.

Christophe, entrant dans le jeu de Lionel. Ah oui ! Mais tu sais, Monique, à l’école Jules-Ferry, c’était très avant-gardiste. Les enseignantes nous permettaient ce genre de familiarité.

Lionel. — Sans leur manquer de respect, bien entendu.

Monique, dubitative. Oui, oui, oui, oui, oui !

Christophe. — Alors tu vois, Monique, moi je suis un peu vexé que mon meilleur pote avec qui j’ai partagé tous mes souvenirs depuis la primaire, justement, invite nos maîtresses d’école demain après-midi et qu’il ne m’en parle même pas.

Lionel. — J’avoue que c’est un peu égoïste de ma part. Puisque cela a l’air de te froisser, Christophe, tu n’as qu’à venir prendre le goûter avec nous !

Christophe. — Ah ! eh bien, écoute, volontiers !

Monique. — Le goûter ?

Lionel. — Oui, le goûter. (Moqueur.) Tu ne sais pas ce que c’est qu’un goûter ? C’est entre le repas de midi et celui du soir.

Monique. — Oui, merci ! Prends-moi pour une gourde, aussi ! Mais quelle idée d’organiser ça quand je ne suis pas à la maison !

Lionel. — Je ne voulais pas t’embêter avec des souvenirs d’enfance qui ne te concernent pas. Je pensais que tu trouverais ça ennuyeux, alors je me suis dit : Monique n’est pas là ce week-end, c’est le moment ou jamais.

Monique. — Pour faire venir tes maîtresses !

Lionel. — D’école ! Mes maîtresses d’école !

Monique. — Et pourquoi me l’avoir caché ?

Lionel. — Mais je ne t’ai rien caché, ma chérie ! J’ai dû t’en parler, mais tu n’as pas fait attention, voilà tout !

Monique. — Je pense que si tu m’avais parlé d’inviter tes anciennes maîtresses de primaire, je m’en serais souvenu, figure-toi, parce que c’est loin d’être banal.

Lionel. — Mais qu’est-ce que c’est que cet air soupçonneux, là ? On dirait que tu ne crois pas un mot de ce que je raconte ! Est-ce que je te soupçonne, moi, de quoi que ce soit ? Est-ce que je t’ai posé des questions, moi, sur ton séminaire de ce week-end ? Non ! Je pourrais aussi te demander si le bel Éric de la compta vient aussi, mais je ne l’ai pas fait… parce que j’ai confiance en toi, et que ça ne m’a même pas effleuré l’esprit.

Monique. — Avoue qu’il y avait de quoi se poser des questions !

Lionel. — Non, mais imaginer que moi et Mme Lartigau… (Il fait la grimace.)

Monique. — Tu ne l’appelles plus Jessica ?

Lionel. — Mais chérie, imagine-toi, Jessica Lartigau doit avoir entre 70 et 80 ans aujourd’hui ! Alors rien qu’à l’idée que moi et elle, on… Oh ! quelle horreur !

Christophe. — Et Mme Morin… Colette Morin… il me semble qu’elle était plus vieille encore.

Monique. — Alors là, c’est plus des cougars, c’est des brontosaures !

Lionel. — Oh ! c’est pas beau ! C’est vraiment pas beau, ça ! Ce manque de respect de la fonction enseignante ! Tu me déçois beaucoup, ma chérie !

Monique. — Excuse-moi d’avoir douté de toi, mon chéri.

Christophe, à Lionel. Et t’as essayé de joindre les autres ? Mme Bonnard du CE2 ?

Lionel. — Tu veux dire Mlle Louise ! Oui ! Alors j’ai appelé deux fois Louise Bonnard, je suis tombé sur son petit-fils, elle doit me rappeler.

Christophe. — Et comment c’était, l’autre, en CM1 ? La terreur, là ?

Lionel. — Mme Nicolaï.

Christophe. — Ah oui ! C’est ça ! On l’appelait la mère Nicolaï !

Lionel. — Alors elle, on n’a jamais su son prénom, mais des surnoms, elle en avait plein !

Christophe. — La sorcière !

Lionel. — La mère Latorture !

Christophe. — Vampirella !

Lionel. — Tire-la-joue ! (Il tire violemment la joue de Christophe.)

Christophe. — Aïe ! Oh oui ! Ça faisait mal, ça !

Monique. — Bon, je vous laisse à vos souvenirs. Je vais finir ma valise parce que je vais être en retard. (Elle sort.)

Scène 2 : Lionel, Christophe.

Lionel va vérifier que Monique a bien refermé la porte.

Lionel, fier de lui. T’as vu ça comment j’ai rebondi, mon vieux ?

Christophe. — J’avoue que là, c’était le flagrant délit et je ne savais pas comment tu allais t’en sortir.

Lionel. — Je l’ai retournée comme une crêpe, la Monique ! Elle est passée du stade des soupçons au stade des excuses. (Imitant un journaliste sportif.) Lionel 1, Monique 0 ! Champion du monde !

Christophe. — Comment peux-tu être aussi cynique ? Ceci dit, j’avoue que tu m’as épaté, Lionel, mais tu peux aussi me dire merci de t’avoir appuyé.

Lionel. — C’est vrai que tu as eu un bon réflexe. Comment t’as dit, déjà ? « Les enseignantes nous permettaient ce genre de familiarité. »

Christophe. — Et comment tu vas faire, alors, pour ce week-end ?

Lionel. — Je ne change rien : jambes en l’air samedi après-midi avec Colette. Elle va même peut-être rester la nuit. Je lui ai dit que Monique rentrait en fin de matinée, le dimanche. Et à midi, Jessica vient pour un deuxième service à domicile !

Christophe. — Et finalement, Monique rentre quand ?

Lionel. — Pas avant 22 heures, dimanche soir. J’aurai le temps de tout ranger et, quand elle arrive, je lui raconte mon goûter avec les maîtresses de Jules-Ferry !

Christophe. — Eh ! n’oublie pas que je suis censé être avec toi au goûter ! Il faut qu’on s’accorde pour ne pas se contredire.

Lionel. — C’est vrai ! Je t’appellerai lundi pour te dire ce que je lui ai fait gober. Comme ça : imparable, l’alibi !

Christophe, jouant. Quel alibi ? De toute façon, il n’y a pas de mensonge puisque tu diras que tu as revu tes anciennes maîtresses et ça, c’est la vérité !

Lionel, en riant. Ah ah ! C’est vrai ! (Il entend Monique s’approcher.) Chut ! Chut ! La voilà !

Scène 3 : Lionel, Christophe, Monique.

Monique entre. Elle est au téléphone.

Monique. — D’accord, Didier… Qu’est-ce que tu veux ? Il y a des choses qu’on ne maîtrise pas… Mais non… Mais sans toi, c’est ridicule !… Mais oui, je préviens les autres, ne t’inquiète pas. On retrouvera une date… On se voit lundi, alors. Salut, Didier ! Bon courage, et mes amitiés à ta maman !

Lionel. — Tu as fini ta valise, ma chérie ?

Monique. — Non, mais ce n’est plus la peine.

Lionel. — Comment ça ?

Monique. — Le séminaire est annulé.

Lionel, dépité. Ah ! mais non !

Monique. — Si !

Lionel. — Mais pourquoi ?

Monique. — Tu sais, Didier, le responsable des ventes… eh bien, sa mère vient de faire un infarctus et il va passer le week-end à son chevet.

Christophe, faussement compatissant. Ah ! ben ça, c’est pas de chance ! Hein, Lionel ?

Lionel. — Mais un séminaire, c’est avec toute l’entreprise ! Ce n’est pas parce qu’une personne ne vient pas qu’on annule !

Monique. — Oui, sauf que nous ne sommes que sept dans la boîte. Déjà, Sandrine, de l’accueil, était absente. Maintenant Didier, le patron !

Christophe. — Votre entreprise avait déjà payé le séjour ?

Monique. — Oui.

Lionel. — Il ne faut pas annuler comme ça ! Tu te rends compte de la perte financière ?

Monique. — Heureusement qu’on avait pris une assurance annulation !

Lionel. — Rappelle ton patron, Didier, là, et dis-lui qu’il faut le faire quand même, ce séminaire.

Christophe. — Oui, Monique, Lionel a raison.

Monique. —...

Il vous reste 90% de ce texte à découvrir.


Achetez un pass à partir de 5€ pour accédez à tous nos textes en ligne, en intégralité.



Retour en haut
Retour haut de page