ACTE I
Marie-Eglantine : Ah ! franchement, je ne regrette pas ces petites vacances ! n'est-ce pas mon chéri ?
Victor : Tu as bien raison, ma chérie, l'air est pur, pas un bruit aux alentours, le temps est avec nous, tout est parfait !
Marie-Eglantine : Maman, mets-toi un peu plus sous le parasol, tu es au soleil !
Aristide : Tu sais ta mère a toujours aimé le soleil !
Louise : Mais oui, ma puce ne t'inquiète pas, bon, je me décale un peu, pour te faire plaisir.
Marie-Eglantine : Je sais papa, mais le soleil est devenu très mauvais ... Merci maman .
Louise : Qu'est ce que je ne ferais pas pour ma fille chérie !
Marie-Eglantine : Ton unique fille chérie, maman.
Victor : Ils sont adorable tous les deux .
Marie-Eglantine : C'est pour ça que ce sont mes parents. Tiens, que pensez-vous d'aller visiter une galerie d'art contemporaine, aujourd'hui ?
Victor : Oh ! très bonne idée .
Aristide : Excellent, excellent.
Louise : Ah oui ! Sûrement aussi intéressant que le salon de la poterie d'hier.
Marie-Eglantine : Il est encore tôt, profitons un peu, et puis nous irons tranquillement .
Victor : Tout à fait d'accord !
Marie-Eglantine : (après un temps) Vous n'entendez pas un bruit ?
Louise : Non, mais tu sais que mon audition me joue des tours en ce moment.
Victor : oui, effectivement, j'entends quelque chose ....
(Arrivée des Balgome chargés comme des mulets)
Loic : ça y est on y est c'est là !
Vanina : Enfin j'suis vannée !!
Fanny : Et moi dont, marcher avec ses chaussures !
Grand mère coco : Quand même !! pffffff !!!
(Ils lâchent tous d'un coup leurs affaires au sol, ce qui fait un grand bruit et fait sursauter les Leconte)
Tous les Balgome : AH !!!!!! (en lâchant tout)
Les Leconte : OH !!!!!
Loic : Ah ! bah tiens ! v'là les voisins ! (il s'approche) Bonjour M'ssieurs dames, j'suis Loic Balgome, et ma tite famille ! (il les présente)
Vanina ma femme .
Vanina : Eh ! coucou.
Les Leconte : (encore sous le choc) Bonjour.
Loic : Ma mère, grand mère coco !
Les Leconte : Bonjour .
Coco : Salut les p'tits gars !
Loic : Et ma cousine Fanny !
Les Leconte : Bonjour.
Fanny : Eh , Hello les gens !
Marie-Eglantine : Nous sommes les Leconte, mon mari Victor, (les autres feront des salut un peu niais) ma maman Louise, mon papa Aristide et je suis Marie-Eglantine.
Fanny : (à Vanina) : Oh ! Les noms !!!
Vanina : Chut ! Mais t'as raison !
Loic : (sur le ton de la rigolade) : ça va y a pas trop de bordel dans le quartier ?
(Les Balgome rient, Loic donne un coup de coude complice à Fanny, les Leconte sont outrés)
Loic : Dans le quartier, (à Fanny) Hein, t'as compris ?
Marie-Eglantine : Non, enfin, nous trouvons que ...que le quartier est tranquille.
Victor : Et bien sûr nous espérons qu'il le reste !
Loic : Oui, c'est clair, vous inquiétez pas, c'est pas nous qui allons vous causer des ennuis, hein !
Victor : Bien, donc il n'y a aucun problème, alors.
Loic : Bin, non, aucun m'sieur ! Bon les Balgome, on y va !
Fanny : Quoi ! Mais où ça ? on vient d'arriver !
Loic : (essayant de faire bien devant les Leconte) Elle rigole ... hein, Tu rigoles ?
Fanny : Bin non, moi je vais nulle part, je reste ici !
Loic : (Aux Leconte) Elle est marrante ! (partant vers Fanny) Fanny, on y va, on va monter la tente .
Fanny : Ah !!!
Vanina : Aller viens Fanny on va mettre les affaires de côté, celles qui ne sont pas pour monter la tente !!
Loic : (Aux Leconte) Bon, on va monter notre tente, enfin, la tente !
Coco : (Aux Balgome) Ils ont l'air coincé du boule les voisins, non ?
Loic : T'inquiète pas maman, une fois qu'on sera chez nous ... et arrête avec ce mot.
Coco : bin quoi ! Il m'a fait gagné au scrabble !
Loic : oui, mais tu jouais avec les enfants du quartier, aussi !
(Fanny arrive vers eux)
Fanny : C'est pas possible, je ne peux pas rester !
Loic : Y a deux minutes tu disais que tu ne voulais aller nulle part !
Fanny : Je ne retrouve pas mon Vanity, avec ton mes produits, je n'ai plus ma trousse de survie !
(Loic face aux Leconte qui exaspèrent en les écoutant)
Loic : Fanny, Fanny, regarde autour de toi ...
Fanny : Bin oui, quoi ?
Loic : y a quoi ?
Fanny : Bin, rien...
Loic : Voilà, donc t'as pas besoin de ton stockage pour ravaler ta palissade !!
Fanny : (En partant vers Vanina ) Je ne tiendrais pas ! Je ne tiendrais pas ! aïe ! un moustique ! Vanina ...t'as pas un peu d'argent que je reparte en train ?
Vanina : T'as vu un train en venant ?
Fanny : Bin, oui .... enfin, oh non !!! (désolation)
Vanina : Je te rappelle que l'on voulait passer des vacances loin du béton, des rails qu'ils soient férobières où autres enfin tu vois quoi ! c'est ce que l'on s'était dit !
Coco : Bon, alors on la monte c'te tente, elle attend, je crois même qu'elle s'impatiente, et je serais pareil à sa place !
Marie-Eglantine : Je crains le pire, paisible, tranquille ....
victor : Ne t'inquiète pas ma chérie, on n'y prête pas attention, et cela va bien se passer tu verras.
Loic : Bon, aller les Balgome, comme d'habitude même organisation !
Fanny : De quoi il parle ?
Coco : peux pas te dire !
Loic : (Aux Leconte) Elle sont un peu fatiguées, c'est le voyage, la chaleur ...
(Aux Balgome) Prenez les bâtons de la tente et on étale par terre, aller, aller ...
Vanina : T'es sûr qu'il faut faire comme ça ?
Loic : Bin, tu veux faire comment toi ?
Vanina : Peut-être voir le plan, non ?
Loic : Un plan ? Quel plan ? on a fait un plan, nous ?
Vanina : Celui de la tente, ohhh !!
Loic : Ah celui-là ! (il cherche)
Fanny : (En sortant sortable, cri aigu) Ah !!!!! (sursaut des Leconte)
Loic : Wo ! Qu'est-ce qu'il se passe tu t'es fait mal ?
Fanny : Mon cœur
Loic : Quoi ton cœur ?
Vanina : Fanny ça ne va pas ?
Fanny : Mon cœur est en train de lâcher ... J'ai pas de RESEAU ...
Loic : Ah, c'est que ça !
Fanny : Comment ça c'est que ça, c'est fini j'ai plus de vie...
Marie-Eglantine : Ah, ces jeunes avec leurs cellulaires portatifs.
Victor : Tu as raison, c'est de pire en pire, nous ne sommes pas gênés par cela ! (ils rient)
Loic : Y a pas !
Vanina : Quoi ! Y a pas le plan ?
Loic : Bin non, Aller hop ! On étale ... Fanny bouge toi !
(ils prennent chacun les bâtons et les étalent , Fanny regarde de temps en temps son portable pour essayer d'avoir du réseau)
Aristide : Regardez-les ! non mais on n'a pas idée. On devrait peut-être les aider ?
Louise : On ne sait jamais avec ses gens là, des fois vaut mieux pas les contrarier.
Victor : Laissons-les faire apparemment ils sont très bien organisés. (ils rient)
Loic : Bon, voilà, ça c'est fait ! Bon la toile maintenant, elle est où ?
Vanina : Bin , là, devant tes yeux !
Loic : Hein, oui, je sais, je l'avais vu ...
Vanina : Ah! d'accord ...
Loic : Aller, on étale aussi !
Vanina : T'es sûr ?
Fanny : Ah !
Loic : Quoi ?
Fanny : J'ai une barre !
Loic : Ouais, bin je te signal qu'il y en a plein par terre et qu'il va falloir les monter !
Fanny : (regardant son portable) cool !
Loic : bon, avant tout ça, on va ... Mais attends, il est où le Nord ?
Vanina : Le Nord ? Pourquoi tu veux savoir où il est le Nord ?
Loic : t'es ma femme et tu sais toujours pas que je préfère dormir les pieds au Nord.
Marie-Eglantine : (en écoutant) Ce n'est pas la tête que l'on doit avoir au Nord ?
Victor : Tu sais, ces gens là, on la tête nulle part.
Marie-Eglantine : ce n'est pas très gentil !
Victor : Oui, je m'en excuse.
Marie-Eglantine : excuse acceptée, mon chéri.
Louise : Ah ! C'est si agréable une famille qui s'entend bien comme nous !
Loic : Mais, mais tu fais quoi là !
Fanny : Bin, quoi, j'étale !
Loic : La toile ! J'ai dit, pas la crème solaire !
Vanina : Oh ! Laisse la un peu tranquille.
Loic : Ah! Bientôt ça va être de ma faute et les autres là, qui nous zieute dans leurs transats ! (Petits signes de mains moqueur, hypocrite)
Vanina : En tout cas, elle est vachement bien montée leur tente, y a pas un pli !
Coco : Tu crois qu'ils auraient mis un coup de fer dessus ?
Vanina : C'est possible ?
Loic : On s'en fout ... Mais je vous dis ça comme ça, mais si la tente n'est pas montée, ce soir on couche dehors !
Vanina : Ah ! ça ne sera pas pire qu'à la foire aux saucissons ! Tu t'en souviens grand mère Coco ?
Coco : Oh , là, oui ! Avec Raymond et Yolande ! Ah ! Ah!
Vanina : On n'a pas eu le temps de partir, d'un coup, pouffff, on s'est écroulée sur place ! Je suis tombée la tête la première sur la table, où il y avait un logo d'un gros saucisson, tu te souviens c'était marquer "le meilleur saucisson, c'est chez Raymond", j'ai gardé la marque 3 jours sur le front !
Coco : Oui, je me souviens .
Vanina : T'aurais vu sa tête à lui ! (désignant Loic)
Coco : Oui, il n'était pas là ce jour là.
Vanina : Non, il avait passé la nuit aux urgences pour un panaris.
Coco : Qu'elle rigolade !
Loic : Les vampes, là ! C'est bon !
Coco : Hey ! T'as vu ! Hein ! ça lui fait encore quekque chose !
Loic : Bon, maman, tiens voir le bout là-bas.
Coco : Lequel ? Celui-là, là ? (prenant un bout de toile au hasard)
Loic : Non, l'autre.
Coco : là ?
Loic : oui
Marie-Eglantine : Vous avez entendu ?
Victor : Oui
Aristide : Une foire aux saucissons ?
Louise : Mais quels grossiers personnages !
Marie-Eglantine : Comment peut-on s'amuser dans ce genre d'endroit ?
victor : Il y en faut pour tous les goûts .
Marie-Eglantine : Oui, mais tout de même !
Loic : Vanina tiens l'autre bout là-bas !
Vanina : Non, mais ça sert à rien ce que tu fais ?
Loic : Quoi ? Comment ça , ça sert à rien ?
Vanina : On n'a pas assemblé les bâtonnets !
Loic : Oui, bon, ouh, lâche tout m'man !
Coco : Oh ! t'es chier toi, depuis tout à l'heure j'le tiens !
Loic : Parfait, c'est bien, mais maintenant tu lâches ! Et toi aussi Fanny, Lâche-Moi Ce Téléphone !
Fanny : AH ! (elle le fait tomber de surprise)
Loic : Pour une fois qu'elle écoute !
Fanny : Oh non ! (se baissant pour le ramasser)
Vanina : Il est cassé ?
Fanny : Bin oui, l'écran...
Vanina : Loic !!!
Loic : Quoi ?
Victor : Tu vois ma chérie, ça ne vaut pas les téléphones fixes !
Marie-Eglantine : (se moquant, un peu coincée) Tu as raison !!
Victor : Vous avez terminé vos verres, vous souhaitez un autre cocktail ?
Louise : Oui, merci Victor.
Aristide : Avec plaisir merci Victor.
Marie-Eglantine : Oui, merci mon chéri, mais sans le citron cette fois-ci, je crains les aigreurs d'estomac.
Victor : Bien sûr, je reviens (il part dans la tente)
Loic : Oh ! C'est bon, t'en rachèteras un !
Fanny : Oui, c'est ça, TU m'en rachèteras un !
Vanina : Allez calmez-vous ! On va faire une petite pause, là ! Parce que ... pffff...
Coco : Oui, chouette idée ! (Elle prend une valise et s'assoit dessus, la valise fait un bruit bizarre, bruit sec) OUPS !!!!
Fanny : Mais grand mère coco, c'est pas vrai, tu t'es assise sur ma valise !
Coco : (se relevant avec du mal) Ah! T'es sûre ?
Fanny : Elle est rose ! Vous en avez des rose, vous ?
Coco : Bin écoute, moi j'en peux plus alors j'ai pris la première valise et je me suis assis d'ssus !
Fanny : (ouvrant sa valise) Oh non ! C'est pas vrai ! Vous vous êtes tous mis contre moi ! (elle commence à pleurer)
Loic : Quoi ? Qu'est ce qu'il y a encore ?
Fanny : Regarde mon fer à lisser, il est foutu ! JE VAIS FRI-FRI... SER COMME UN UN MOUTON MAINTENANT ....
Loic : Ah ! C'est que bbbb... !
Fanny : C'est sûr tu t'en fout toi, t'as pas un poil sur le caillou !
Loic : Eh ! O! C'est héréBitaire, hein, j'y peux rien, dis ça à ton grand père Pilou !
Coco : Ah ! Grand père Pilou ! C'était un sacré aussi lui ! Pilou si tu nous entends, tu sais ce que l'on te dit ?
Vanina : Bon ! On boit un coup ?
Loic : Ouais, vas-y c'est dans la glacière !
Vanina : Ah ! Tu ne veux pas nous servir ....Non ?
Loic : Aller, arrête de charrier, va te servir, on est chez nous, non !
Vanina : Bon ....Bin j'y vais .....
Fanny : Ramène moi un coca.
Vanina : Eh ! Sers toi , tu sais où c'est !
Loic : Non, mais servez-vous, c'est pas possible !
(ils vont se servir, Victor revient avec le plateau, etc ....)
Victor : petit cocktail méridional sans citron pour ma chérie Marie-Eglantine, (il sert), cocktail spécial...