1 femme - 3 hommes

Quarantaine

Quatre personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent malgré elles placées en quarantaine dans ce qui s’avère être un théâtre désaffecté. Derrière une vitre imaginaire, des gens (les spectateurs) les observent. Les présumés malades s’interrogent. Par quel virus auraient-ils bien pu être contaminés ? Que risquent-ils exactement ? Quand et comment tout cela va-t-il se terminer ? On comprend peu à peu que ce huis-clos se situe dans un futur proche où Big Brother règne en maître, et que la raison de cette quarantaine n’est peut-être pas strictement médicale.

Revoir la copie

Claire, comédienne professionnelle répète un texte dans un petit théâtre de quartier. Lassée de jouer des textes légers et futiles, elle propose à Frank, compagnon et directeur du petit théâtre, un texte engagé qu’elle a écrit : une farce fantastique où elle dénonce l’hypocrisie religieuse qui frappe particulièrement la femme. Frank refuse de monter le projet pour ne pas faire de vagues.
Elle finira par voir sa pièce jouée grâce à Satan et à Eve.
Eve qui n’est rien d’autre que Claire.
Seulement, Claire se souviendra-t-elle de son séjour dans le Jardin d’Eden où Dieu l’a reçue avec Satan ?
Pourquoi l’église n’est plus au bout de la ruelle où se tient son théâtre ?
Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais eu de religion ?
Toujours est-il, Dieu existe encore. Dieu qui avait si peur de mourir par manque de fidèles continuera à se nourrir des prières de nouveaux fidèles insolites.
Réécrire l’Histoire de l’Humanité, c’est le champ de tous les possibles, à commencer par la tolérance.
En tout cas, Claire pourra jouer son projet sans déclencher l’ire des croyants, et pour cause, ils n’ont jamais existé !
« Revoir la copie » est un texte en prose, en alexandrins où fiction et réalité se confondent et dans lequel Dieu s’avère peureux, immoral et Satan féministe effaçant à jamais l’ardoise du péché originel.
« Revoir la copie » se veut comme une évidence : la femme, centre de toute création.

L’huissier sonne toujours 3 fois.

Ce matin là, Gilbert reçoit un courrier recommandé.
Une lettre du “Ministère de la Morale et des bonnes Moeurs“ lui annonce qu’il a été flashé dans une chambre d’hôtel en compagnie d’une personne avec laquelle il n’avait pas de contrat de mariage et que « sa mauvaise conduite » entraîne la suppression des derniers points de son contrat de mariage…
Un huissier doit venir signifier l’infraction et en informer Juliette, la malheureuse épouse. Gilbert va tenter de manipuler son pote Eric, pour démontrer à sa femme qu’il n’a pas pu se trouver à l’endroit du délit à l’heure indiquée.
Mais Juliette est-elle si malheureuse et surtout si innocente ?
Eric est-il vraiment, comme le croit Gilbert, cet ami naïf et dévoué ?
Et pourquoi Gilbert s’est-il fait flasher avec Brigitte, la meilleure amie non pas de sa femme, mais de sa maîtresse Nathalie ?
Et cet huissier qui débarque à tout bout de champ… N’est-il vraiment dans cette histoire qu’un simple serviteur de la justice ?

La victoire de Waterloo.

18 juin 2115 ! Décédé depuis trois siècles, l’empereur Napoléon est enfin autorisé à ouvrir les archives relatant la bataille de Waterloo. Il décide même de profiter des dernières inventions en matière de voyage à travers le temps pour retourner en 1815 afin de comprendre ce qui dans son plan n’a pas fonctionné. Parti pour modifier le cours de l’histoire il va tomber de haut en comprenant la raison de sa défaite.

Perdu dans une boite à chaussures

Chris, retraité de 58 ans, nostalgique d’un jeunesse gâchée par une histoire d’amour non cicatrisée, loue des chambres d’hôte à des étudiants.
Les jeunes nouveaux locataires, pris d’amitié pour Chris, vont découvrir dans une boite à chaussure sa correspondance de jeunesse.
Entre confidences croisées et détermination, ils préparent un plan diabolique pour aider “le vieux” à panser ses blessures et refermer cette parenthèse de vie.

À deux doigts

Un accident de la circulation, mortel. En apparence banal. Sauf que le conducteur est mort noyé, au sec, l’index et le majeur droits dans une étrange position.

Les vieux, souterrains

Les rumeurs font état d’étranges disparitions dans des tunnels désaffectés du métro. Des agences spécialisées y abandonnent des vieux dont les enfants cherchent à se débarrasser. Mais des survivants, organisés en groupes clandestins, se sont particulièrement bien adaptés à ce milieu souterrain…

La Sainte Catherine

Il y a d’abord le grand Gilbert Grancouraud, sculpteur injustement méconnu, qui porte en haute estime son art et sa personne.
Il y a également le capitaine Martin Cazeaux, médecin-chef débordé, qui voue un profond respect à son uniforme, en général, et à ses galons, en particulier.
Il y a aussi Alphonse Plumet, pauvre poilu, simple soldat.
Et puis, il y a Catherine, les pieds sur terre et la tête sur les épaules.
À l’heure où la « patrie reconnaissante » de peu de choses a imaginé de faire figurer un héros en place publique, baïonnette au poing et drapeau en avant, il est possible qu’il n’ait ni les traits d’un sculpteur, ni même ceux d’un capitaine. Et quitte à ériger une statue pour le soldat inconnu, autant qu’il soit méconnaissable pour ne faire de tort à personne.

“Stéphan Wojtowicz a reçu le Molière de l’auteur en 2006 pour « La Sainte-Catherine ».”

Le Deuxième coup de feu

Olivier et Suzanne, fraîchement mariés, vivent une idylle parfaite dans leur villa du cap d’Antibes. Enfin… c’est compter sans la profession d’Olivier, commissaire de police, qui déteint un peu trop sur son caractère : il est d’une jalousie épouvantable.
Or, il est bien résolu à s’assurer une fois pour toutes de la fidélité de sa femme. Et si la filature ne donne rien, alors il faut concevoir un plan plus ingénieux. Un plan qui pourrait tout aussi bien se retourner contre lui lorsque le trouble passé de Suzanne refait surface, et avec lui Patrice, qui tente de la faire chanter.
Dos au mur et pour sauver sa femme, le commissaire imagine un crime parfait. Il ne faudra tirer qu’un seul coup de feu. Un seul…

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