3 femmes - 5 hommes

Fake News de comptoir

Au comptoir de l’unique bistrot d’un village dépeuplé par l’exode rural, pour échapper à leur destin mortifère, patrons et clients inventent pour blaguer de fausses nouvelles… dont certaines pourraient être des prophéties autoréalisatrices.

Une comédie politique mordante qui explore l’ère de la désinformation, le déclin du débat démocratique et la manipulation des masses par les médias et les réseaux sociaux.

Échecs aux rois

La politique s’apparente souvent à une partie d’échecs, excluant toute notion de morale. Que les uns ou les autres jouent avec les blancs ou avec les noirs, il s’agit toujours pour un camp de vaincre l’autre afin qu’il ne reste plus qu’un seul roi. Un jeu absurde, puisqu’avec la défaite de l’adversaire, c’est aussi la partie qui se termine. Et que le seul avenir possible ne saurait être qu’une éventuelle revanche. Tel est le sujet de cette comédie grinçante où roi et reine, et ceux qui intriguent pour les remplacer, n’hésitent pas à sacrifier les pions pour gagner la partie. Une illustration tragi-comique des extravagances auxquelles peuvent se laisser aller ceux qui succombent au virus de la politique…

Méchamment votre

Un homme asocial est assommé par sa femme et se réveille dans un monde de Bisounours où tout le monde est gentil, l’horreur absolue.

Ainsi soit-il

Le père Fagole, prêtre sans histoire, devient soudain célèbre : il a trouvé dans son jardin un coffre rempli de pièces d’or, et tous les médias s’intéressent à lui. Il attend avec fébrilité la venue de son évêque et d’une journaliste d’un mensuel catholique intégriste. Mais quand le Diable – qui est un bon diable – s’amuse et s’en mêle, la vie n’est plus tout à fait un long fleuve tranquille, car le père va vivre une journée pour le moins mouvementée… Quiproquos, chassés-croisés et rebondissements vont se succéder à un rythme « d’enfer » dans ce vaudeville contemporain où Dieu seul saura reconnaître les siens !

La Villa des Enclos

La pièce raconte l’histoire d’amour de deux septuagénaires qui se retrouvent après un demi-siècle de séparation. Elle évoque la façon dont ils renouent leurs liens, ce qu’ils ont perdu, ce qu’ils peuvent rattraper ou pas.
Les deux personnages principaux sont contrastés : Josiane de Mareuil, au côté grossier et je-m’en-foutiste appuyé malgré son statut social, s’adonne volontiers à un humour cinglant et acide ; Gérard Bronstein, plus tendre et généreux, incarne une bonhomie bienveillante. Les rôles secondaires apportent leurs contributions à l’histoire : le directeur de l’établissement voit ses arguties et sa flagornerie démontées avec gourmandise par Josiane ; les enfants de nos deux protagonistes réagissent de manière presque diamétralement opposée.
Lorsqu’ils avaient vingt ans, Josiane a vu son idylle avec Gérard brisée par l’antisémitisme de son père. Cinquante ans plus tard, conduits à vendre leur appartement, ils décident d’aller vivre dans une résidence réservée aux seniors. L’un et l’autre choisissent, par hasard « La Villa des Enclos », un concept haut de gamme qui tient plus de la maison de famille que d’une institution médicalisée. Très vite, ils se reconnaissent et renouent leurs liens en idéalisant leur amour de jeunesse.
Confrontés au cancer en phase terminale de Josiane, ils désirent de mourir ensemble, à la façon de ce couple d’octogénaires qui se sont suicidés à l’hôtel Lutétia à l’automne 2013.

Treize à table

On est le 24 décembre et il est 22 heures. Madeleine, très superstitieuse, et son mari Antoine Villardier attendent leurs invités et cherchent par tous les moyens à ne pas être treize à table. Chaque fois qu’elle trouve une solution, un malencontreux hasard bouleverse ses projets et en fin de compte sa table de réveillon compte toujours treize couverts. Une romancière sud-américaine débarquant in extremis semble sauver la situation, mais cette femme jalouse veut supprimer Antoine Villardier…

Chambre à part (2)

La chambre d’un couple très bon chic bon genre devient le théâtre de rencontres impromptues à cause de visiteurs du futur (genre Star Trek) dont la technologie connaît quelques ratés.

L’Assemblée nationale

Une Assemblée nationale assez fantaisiste (de préférence jouée par des enfants.) Où l’on essaye de résoudre l’épineux problème de l’emplacement des toilettes ; ce qui donne lieu à une joute oratoire homérique.

Du flouze, du blé, de l’oseille et des thunes.

Imaginez : une paisible agence bancaire… Tiens, près de chez vous !
– “Monsieur Albert“, un riche et vieux client courtisé par les deux employées. D’autant plus courtisé qu’il apporte dans son caddy une fortune qu’il vient de gagner (dit-il) en jouant au PMU.
– Ginette, une vieille, peu fortunée mais très futée, qui entre à son tour et surveille avec attention le comptage des liasses qui sortent du caddy.
– Johnny, Laura et Gabriel qui font irruption, armés et masqués dans la banque.
(Libre choix : masques de Johnny, Halloween ou simples cagoules)
– Laetitia, jeune femme de banlieue convoquée au sujet de son découvert, qui entre à son tour.
– La directrice d’agence, peu aimée de son personnel, que l’on va extirper de son bureau.
Et bien voilà ! Reste plus qu’à piquer le flouze, le blé, l’oseille et les thunes et à se tirer et en moins d’un acte, la comédie est bouclée ! Ouais… Sauf que…
– Sauf que Johnny déclenche l’alarme par erreur,
– Sauf qu’un nouveau commissariat vient d’être inauguré à 200m et que les flics débarquent illico,
– Sauf que Ginette a été la “nounou“ de Laura, l’un des trois gangsters,
– Sauf que Laetitia et Johnny se plaisent bien,
– Sauf que Johnny, fan inconditionnel du vrai Johnny, trimballe sur lui l’original d’une photo inestimable et volée de son idole,
– Sauf que “monsieur Albert“ dévoile un passé douteux et que, fort de son expérience, il prend en mains la suite des opérations,
– Sauf que la directrice, les temps sont durs, a déjà opéré quelques “emprunts“ dans les coffres,
– Sauf que Le policier qui vient négocier reconnaît en “monsieur Albert“ le fameux “Bébert l’arnaqueur“, gangster présumé rangé des voitures,
– Sauf que la recette du champ de courses voisin vient d’être dérobée selon la méthode “Bébert“,
– Sauf que les deux employées profitent de la situation pour se venger de leur supérieure tyrannique,
– Sauf que la directrice refuse, malgré sa hiérarchie, de partir comme otage avec Johnny,
– Sauf que Laetitia, elle, elle demande que ça,
– Sauf que le caddy d’Albert et celui de Ginette ont le même fabricant,
– Sauf que la retraite de la police, eh ben… C’est pas le nirvana,
– Sauf que quand tu croques dans la pomme, et que tu te prénommes Adam, t’as beau être flic…
Bref, trois actes ne seront pas de trop !

Bandis chéris

La nuit, deux cambrioleurs, Teddy, dit Teddy la serrure et Petit Jo pénètrent par effraction dans un appartement. (Ils arrivent par la salle et s’éclairent avec des lampes torche).Tout serait parfait s’il ne s’étaient pas trompés d’appartement.

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