Sommes-nous maîtres de choisir notre destinée à chaque carrefour de notre vie ? Notre vie est ce qu’elle est. Nous ne pouvons revenir en arrière pour la modifier a posteriori. On peut retourner au même endroit, mais plus jamais au même instant.
C’est ainsi dans la réalité…
Mais, pas au théâtre, laboratoire magique, dans lequel tout devient possible.
La preuve ?
Une première fois, nous allons donc entrer dans le salon de la famille Mirand, où Olivier et Gérald (le père et le fils) vivent à 200% la retransmission télévisée d’une demi-finale France-Italie.
Et voilà que l’arbitre oublie un penalty pour la France dans les arrêts de jeu. La France éliminée, la vie reprend (avec difficulté pour Félicie la concierge, très branchée sur le foot).
Puis nous allons recommencer l’expérience une seconde fois.
J’en vois déjà qui s’inquiètent de devoir assister deux fois de suite au même spectacle… Qu’ils se rassurent ! Car entre temps, voyez-vous, l’arbitre, allez savoir pourquoi (ces gens-là sont notoirement achetés ou vendus selon le camp où l’on se place) va cette fois accorder le fameux penalty. La France qualifiée, on va agiter son petit drapeau tricolore sur le balcon, on fait tomber un pot de fleur.
En dessous, une innocente (?) jeune femme se le prend sur le crâne…
Et le destin de la famille Mirand qui bascule ! Bascule grave même, car dans la famille Mirand dort un lourd secret (secret d’état même, qui vous rappellera certaines situations bien réelles).
Et si vous n’êtes pas foot pour deux sous, n’ayez crainte !
Ce n’est pas le sujet, juste le prétexte aux caprices du destin.