6 femmes - 3 hommes

Bienvenue à bord

Si la vieillesse est un naufrage (comme disait Chateaubriand en citant De Gaulle), la vie peut être comparée à une croisière sur le Titanic. Certains se prélassent dans des transats sur le pont, pendant que les autres rament dans la soute. Mais tout le monde finira par servir de nourriture aux poissons. Alors en attendant l’inévitable rencontre avec un iceberg, pour ceux qui le peuvent, au son de l’orchestre, autant faire tinter les glaçons dans son verre.

Une comédie fortement teintée d’humour noir. La première sitcom métaphysique dont l’action se situe dans une maison de retraite médicalisée

Fake News de comptoir

Au comptoir de l’unique bistrot d’un village dépeuplé par l’exode rural, pour échapper à leur destin mortifère, patrons et clients inventent pour blaguer de fausses nouvelles… dont certaines pourraient être des prophéties autoréalisatrices.

Une comédie politique mordante qui explore l’ère de la désinformation, le déclin du débat démocratique et la manipulation des masses par les médias et les réseaux sociaux.

Aux amis du carrefour

Dans le café du village, les clients sont préoccupés par le projet d’autoroute qui devrait couper le village en deux. Ils s’invectivent et s’inquiètent beaucoup, mais pas forcément pour les mêmes raisons.

Rendez Chouki

Chouki, le chien de Pamela Smool a disparu. Pamela est sens dessus dessous, son entourage aussi.

Quand le sans gain s’énerve

Marianne a participé et a été pendant quatre-vingt-dix jours la gagnante du célèbre jeu télévisé Tout le monde veut gagner du pognon. En compagnie de Gilles, son mari, elle rentre à la maison, espérant un repos bien mérité ; mais à peine arrivée, elle va devoir supporter Belle-Maman qui n’est pas la plus agréable des belles-mères, des livreuses à domicile plutôt pittoresques, de nombreux quémandeurs tous attirés par l’argent récolté par Marianne, et un fan, amoureux très insistant. Comme si cela ne suffisait pas, arrive alorsJean-Pascal, un candidat que Marianne a contribué à éliminer et qui est prêt à tout pour avoir sa revanche.

LA VIEiellesse n’EST pas UN LONG FLEUVE TRANQUILLE.

IRENE et BERNARD sont retraités et hébergent SIMONE la sœur d’Irène, qui a perdu la raison suite à un grave et très ancien accident de la route (Tiens… Encore un ?).
Pour rompre la monotonie du quotidien et aussi améliorer leur budget, ils ont décidé d’accueillir une jeune étudiante dans leur grand logement.
Le rideau s’ouvre bien sûr le jour de l’arrivée de la jeune et jolie Florence (FLO), accompagnée de ses deux parents, ROSE et THIERRY.
C’est banal hein mon histoire ?
Ouais… Mais…
– Pourquoi FLO saute-telle au cou de BERNARD qu’elle n’a encore jamais vu ?
– Pourquoi THIERRY est-il quasi certain d’avoir déjà rencontré BERNARD ?
– Pourquoi HENRIETTE, l’amie et voisine, pense-t-elle avoir déjà vu FLO ?
– Pourquoi SIMONE, habituellement déjà bien à côté de ses pompes, s’obstine-t-elle à vouloir aujourd’hui ressusciter des fantômes ?
– Pourquoi n’accorde-t-on pas plus de crédit aux conseils perspicaces de GERMAINE, la pittoresque concierge (pardon… Gardienne d’immeuble) ?
– Pourquoi FLO et NATHAN (fils d’Henriette) semblent-ils aussi vite très familiers ?
– Pourquoi ROSE est-elle à 1000 lieues de ce qui va lui être révélé ?
Mais les deux vraies questions sont :
– Notre sympathique BERNARD est-il aussi naïf qu’il n’y paraît ?
– FLO est-elle une étudiante tout à fait quelconque proposée par une agence immobilière spécialisée, comme le prétend BERNARD ?

Pauvre IRENE au milieu de tout ce cirque !
Inspirée du film dont elle détourne un peu le titre, je vous emmène dans une comédie aux personnages drôles et touchants.
Vous me suivez ?

Du flouze, du blé, de l’oseille et des thunes.

Imaginez : une paisible agence bancaire… Tiens, près de chez vous !
– “Monsieur Albert“, un riche et vieux client courtisé par les deux employées. D’autant plus courtisé qu’il apporte dans son caddy une fortune qu’il vient de gagner (dit-il) en jouant au PMU.
– Ginette, une vieille, peu fortunée mais très futée, qui entre à son tour et surveille avec attention le comptage des liasses qui sortent du caddy.
– Johnny, Laura et Gabriel qui font irruption, armés et masqués dans la banque.
(Libre choix : masques de Johnny, Halloween ou simples cagoules)
– Laetitia, jeune femme de banlieue convoquée au sujet de son découvert, qui entre à son tour.
– La directrice d’agence, peu aimée de son personnel, que l’on va extirper de son bureau.
Et bien voilà ! Reste plus qu’à piquer le flouze, le blé, l’oseille et les thunes et à se tirer et en moins d’un acte, la comédie est bouclée ! Ouais… Sauf que…
– Sauf que Johnny déclenche l’alarme par erreur,
– Sauf qu’un nouveau commissariat vient d’être inauguré à 200m et que les flics débarquent illico,
– Sauf que Ginette a été la “nounou“ de Laura, l’un des trois gangsters,
– Sauf que Laetitia et Johnny se plaisent bien,
– Sauf que Johnny, fan inconditionnel du vrai Johnny, trimballe sur lui l’original d’une photo inestimable et volée de son idole,
– Sauf que “monsieur Albert“ dévoile un passé douteux et que, fort de son expérience, il prend en mains la suite des opérations,
– Sauf que la directrice, les temps sont durs, a déjà opéré quelques “emprunts“ dans les coffres,
– Sauf que Le policier qui vient négocier reconnaît en “monsieur Albert“ le fameux “Bébert l’arnaqueur“, gangster présumé rangé des voitures,
– Sauf que la recette du champ de courses voisin vient d’être dérobée selon la méthode “Bébert“,
– Sauf que les deux employées profitent de la situation pour se venger de leur supérieure tyrannique,
– Sauf que la directrice refuse, malgré sa hiérarchie, de partir comme otage avec Johnny,
– Sauf que Laetitia, elle, elle demande que ça,
– Sauf que le caddy d’Albert et celui de Ginette ont le même fabricant,
– Sauf que la retraite de la police, eh ben… C’est pas le nirvana,
– Sauf que quand tu croques dans la pomme, et que tu te prénommes Adam, t’as beau être flic…
Bref, trois actes ne seront pas de trop !

Le trou de la sécu

Cette comédie permet de se pencher avec humour sur notre conception occidentale (et française surtout) de la santé et sur le système de soins en place. Si ça peut aider à faire bouger un peu… Mais choisissons d’abord ici d’en rire à pleins poumons, c’est si bon pour la santé !
Le Dr Pierre Sacrin, médecin généraliste, et Gisèle Trobio, naturopathe, partagent la même salle d’attente et la même secrétaire. Ils ne partagent d’ailleurs rien d’autre : conception de la santé, méthodes de soins, agendas, durées de consultations, tarifs, conventionnement sécu… Tout les sépare.
Dans ce contexte, la salle d’attente va-t-elle pouvoir rester un terrain neutre bien longtemps ?
Pas certains du tout… Surtout lorsque les patients, à peine plus équilibrés que les comptes de la sécu, prennent un malin plaisir à jeter de l’huile sur le feu…
Allez, venez consulter vous aussi… C’est la sécu qui paie !
Note de l’auteur : il conviendra au fil du temps d’actualiser certaines informations ou certains passages de cette comédie écrite en 2014.

Allô chérie ?… J’ai délocalisé ta mère !

200 millions de sans papiers ! Est-ce possible ?
Eh bien oui : après 40 jours de grève à l’usine « France Cellulose », c’est toute la France et une bonne partie de l’Europe qui se retrouvent sans papier… toilette ! Motif de la grève : le PDG, Charles-Antoine de Montaigu, s’entête à vouloir délocaliser son usine au Burkanda.
Projet qui n’enchante pas vraiment Célestine, sa fantasque belle-mère, laquelle décide ce jour-là de passer à l’ennemi et d’occuper sa propre usine, en y invitant les grévistes !
Un quatuor syndical très représentatif débarque donc pour occuper le bureau directorial.
Alors que des rumeurs et des preuves de détournements de fonds vers les îles Caïman se précisent, le gouvernement envoie sur place une bien séduisante médiatrice en la personne de Solange… Ex-fiancée de Charles-Antoine…
Cela suffira-t-il pour régler le conflit avant l’arrivée, prévue le lendemain, du ministre de l’économie du Burkanda ? Lequel doit apposer sa signature irrémédiable pour la délocalisation…
A votre avis… ?

L’escampette

24 décembre, 8h du matin.
Alors qu’un policier en uniforme monte la garde devant la porte, Gisèle, la secrétaire du centre médicosocial du quartier de l’Escampette, arrive au boulot. Elle fait entrer Mouloud, un SDF “sans papier“ afin de la mettre au chaud et à l’abri.
Pendant qu’arrive à son tour Elisabeth Dumesnil, l’assistante sociale, Gisèle s’engueule au téléphone avec Gérard son mari. Ce dernier, officier de police, lui annonce en effet qu’il a reçu pour mission de venir arrêter Mouloud en vue de son expulsion de France.
Tandis qu’une stratégie se met en place pour sauver Mouloud, la journée de travail commence. Les rendez-vous et les visites impromptues se multiplient : Sonia, prostituée sans trottoir, madame Pinglu, cas social très haut en couleurs, madame Villefort, propriétaire acariâtre soudain convertie à la charité, et… Même la mère-Noël !

Avec la complicité de Marie-Aimée, députée amie d’Elisabeth, le stratagème d’évasion se met en place. Pas évident avec une seule issue et un policier devant la porte…
Pourtant, lorsque Gérard (officier de police et mari de Gisèle) débarque pour l’arrestation, flanqué de son collègue Leguennec (flic en uniforme qui gardait la porte) Mouloud s’est envolé.
Gérard démêle les fils de cette évasion mystérieuse au milieu de l’hostilité affichée de tous et en particulier de son épouse Gisèle, qui, de honte, le traite comme un inconnu.
Et ce benêt de Leguennec n’arrange rien !
Mais bon… Veillée de Noël imminente oblige, une issue heureuse clôture bien sûr cette aventure au rythme effréné.

Retour en haut
Retour haut de page