6 femmes - 4 hommes

Bienvenue à bord

Si la vieillesse est un naufrage (comme disait Chateaubriand en citant De Gaulle), la vie peut être comparée à une croisière sur le Titanic. Certains se prélassent dans des transats sur le pont, pendant que les autres rament dans la soute. Mais tout le monde finira par servir de nourriture aux poissons. Alors en attendant l’inévitable rencontre avec un iceberg, pour ceux qui le peuvent, au son de l’orchestre, autant faire tinter les glaçons dans son verre.

Une comédie fortement teintée d’humour noir. La première sitcom métaphysique dont l’action se situe dans une maison de retraite médicalisée

Fake News de comptoir

Au comptoir de l’unique bistrot d’un village dépeuplé par l’exode rural, pour échapper à leur destin mortifère, patrons et clients inventent pour blaguer de fausses nouvelles… dont certaines pourraient être des prophéties autoréalisatrices.

Une comédie politique mordante qui explore l’ère de la désinformation, le déclin du débat démocratique et la manipulation des masses par les médias et les réseaux sociaux.

Tout le monde dehors

Catastrophe ! La salle est pleine, mais le spectacle a lieu le lendemain. Que faire : annuler, rembourser, alors que la faillite sonne à la porte ?

On joue quoi cette année ?

Artiteiz, troupe de théâtre amateur fière de ses 50 ans d’existence, est, comme tous les ans, à la recherche d’une pièce « comique, mais qui donne à réfléchir aussi ». Lors de la réunion de rentrée (acte 1), nait peu à peu l’idée d’une mise en abyme de la vie ordinaire de la troupe, de ses répétitions. Finalement, la metteuse en scène, un peu débordée, va « bricoler » une pièce à partir de trois autres pièces.

La première répétition (acte 2) montre la difficulté de faire répéter des comédiens amateurs et aborde, très péniblement, le travail d’une scène centrale.

La première représentation (acte 3) sera ponctuée de divers incidents visant à faire douter le spectateur : bien sûr, on est au théâtre, dans une mise en abyme, puisque la pièce jouée à l’intérieur de la pièce (Politik Country , à l’intérieur de On joue quoi cette année ? ) fait une référence explicite à la réalité de la troupe.

Mais le malaise d’un personnage, qui semble d’abord faire partie de la pièce Politik Country , à moins que ce ne soit de On joue quoi cette année ? devient le malaise de l’acteur, et semble donc s’inscrire dans le réel.

Le spectateur est alors saisi d’un certain vertige : est-ce du théâtre, du théâtre dans le théâtre, ou une tragique réalité vient-elle de faire irruption sur scène ?
Il faudra attendre le salut final pour le savoir…

All EXclusive

Un couple avec deux jeunes enfants (et un troisième en préparation) arrive à la réception d’un village de vacances à 10 000 km de la France pour un séjour de rêve en formule « all inclusive ». Alors que la mère et les enfants peuvent entrer dans le village, le père se retrouve interdit d’accès, bloqué à la réception, à cause d’un problème de contrat. De par le changement incessant de ses interlocuteurs et leurs initiatives malheureuses pour tenter de résoudre le problème, la situation de l’homme ne va pas s’améliorer.
Malgré son obstination, sa patience mise à rude épreuve, ses ruses et ses menaces, le père parviendra-t-il à rejoindre sa famille ? Pas sûr.

Aux amis du carrefour

Dans le café du village, les clients sont préoccupés par le projet d’autoroute qui devrait couper le village en deux. Ils s’invectivent et s’inquiètent beaucoup, mais pas forcément pour les mêmes raisons.

le secret des navets

Dans une maison délabrée vivent trois générations d’une famille qui vit de petites larcins, combines, arnaques diverses, allocations, etc. De plus, les charognards rôdent et le passé enterré dans le jardin risque de remonter à la surface. Mais la famille est prête à tout pour défendre ce qu’elle a, même ce qui ne lui appartient pas.

Du flouze, du blé, de l’oseille et des thunes.

Imaginez : une paisible agence bancaire… Tiens, près de chez vous !
– “Monsieur Albert“, un riche et vieux client courtisé par les deux employées. D’autant plus courtisé qu’il apporte dans son caddy une fortune qu’il vient de gagner (dit-il) en jouant au PMU.
– Ginette, une vieille, peu fortunée mais très futée, qui entre à son tour et surveille avec attention le comptage des liasses qui sortent du caddy.
– Johnny, Laura et Gabriel qui font irruption, armés et masqués dans la banque.
(Libre choix : masques de Johnny, Halloween ou simples cagoules)
– Laetitia, jeune femme de banlieue convoquée au sujet de son découvert, qui entre à son tour.
– La directrice d’agence, peu aimée de son personnel, que l’on va extirper de son bureau.
Et bien voilà ! Reste plus qu’à piquer le flouze, le blé, l’oseille et les thunes et à se tirer et en moins d’un acte, la comédie est bouclée ! Ouais… Sauf que…
– Sauf que Johnny déclenche l’alarme par erreur,
– Sauf qu’un nouveau commissariat vient d’être inauguré à 200m et que les flics débarquent illico,
– Sauf que Ginette a été la “nounou“ de Laura, l’un des trois gangsters,
– Sauf que Laetitia et Johnny se plaisent bien,
– Sauf que Johnny, fan inconditionnel du vrai Johnny, trimballe sur lui l’original d’une photo inestimable et volée de son idole,
– Sauf que “monsieur Albert“ dévoile un passé douteux et que, fort de son expérience, il prend en mains la suite des opérations,
– Sauf que la directrice, les temps sont durs, a déjà opéré quelques “emprunts“ dans les coffres,
– Sauf que Le policier qui vient négocier reconnaît en “monsieur Albert“ le fameux “Bébert l’arnaqueur“, gangster présumé rangé des voitures,
– Sauf que la recette du champ de courses voisin vient d’être dérobée selon la méthode “Bébert“,
– Sauf que les deux employées profitent de la situation pour se venger de leur supérieure tyrannique,
– Sauf que la directrice refuse, malgré sa hiérarchie, de partir comme otage avec Johnny,
– Sauf que Laetitia, elle, elle demande que ça,
– Sauf que le caddy d’Albert et celui de Ginette ont le même fabricant,
– Sauf que la retraite de la police, eh ben… C’est pas le nirvana,
– Sauf que quand tu croques dans la pomme, et que tu te prénommes Adam, t’as beau être flic…
Bref, trois actes ne seront pas de trop !

Le trou de la sécu

Cette comédie permet de se pencher avec humour sur notre conception occidentale (et française surtout) de la santé et sur le système de soins en place. Si ça peut aider à faire bouger un peu… Mais choisissons d’abord ici d’en rire à pleins poumons, c’est si bon pour la santé !
Le Dr Pierre Sacrin, médecin généraliste, et Gisèle Trobio, naturopathe, partagent la même salle d’attente et la même secrétaire. Ils ne partagent d’ailleurs rien d’autre : conception de la santé, méthodes de soins, agendas, durées de consultations, tarifs, conventionnement sécu… Tout les sépare.
Dans ce contexte, la salle d’attente va-t-elle pouvoir rester un terrain neutre bien longtemps ?
Pas certains du tout… Surtout lorsque les patients, à peine plus équilibrés que les comptes de la sécu, prennent un malin plaisir à jeter de l’huile sur le feu…
Allez, venez consulter vous aussi… C’est la sécu qui paie !
Note de l’auteur : il conviendra au fil du temps d’actualiser certaines informations ou certains passages de cette comédie écrite en 2014.

Derrière les fagots.

Vous connaissez point la ferme de la Grande Goulotte ?
Chez les Pigeonneau, Auguste et Elise Pigeonneau qu’ils s’appellent, on fait dans la qualité.
Point d’aliments « trangénisses », pas forcément du bio non plus, mais hum…des saveurs, et des sauces…
Et en plus, l’Elise a la ben heureuse idée d’offrir à ses invités un spectacle. Un spectacle du terroir lui aussi, avec des gens comme vous croirez point qu’il en existe encore. C’est ben simple, rien qu’à y penser, me v’là à causer comme eux…
J’dois quand même vous prév’nir, avant qu’on arrive, que des fois le spectacle se déroule point tout à fait comme on voudrait…
Mais bon, je vous promets un de ces p’tits dimanches de « derrière les fagots » !

Succès garanti si vous adaptez (un peu ? beaucoup ?) en patois ou langue régionale.
Amis Berrichons, Savoyards, Franc-Comtois, Wallons, Vaudois… Lâchez-vous !

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