6 femmes - 5 hommes

Un Mari très cabot

Le mari de Madame Ricou a disparu depuis 3 jours. L’inquiétude la pousse à faire appel au détective Debrick, mais un quiproquo s’installe quant à l’identité de la personne à rechercher. Dès lors, un va-et-vient quasi incessant va perturber la vie jusque là monotone et insipide de la maisonnée : Valérie, la fille très pieuse de Madame Ricou, essaye de consoler sa mère tout en repoussant les avances d’un voisin vulgaire et intrusif. Bernadette, l’employée de maison sans grande culture mais pragmatique, se plaint de ses conditions de travail. Une femme mystérieuse s’invite pour un sondage, une charcutière puis une boulangère suivent tour à tour ; et enfin, le désagréable Raoul Coulanges qui soupçonne sa femme d’avoir un amant dans l’immeuble ; sans oublier le fameux inspecteur Debrick qui vient sonner régulièrement pour donner l’état d’avancement de ses recherches délirantes. Qu’en est-il d’Igor, le vieux chien des Ricou ?
On retrouvera au final le mari et le chien, mais pas forcément dans leur état initial…

Rendez-vous au square

Dans un square, des personnages farfelus ou inattendus se croisent, se parlent, se fâchent ou s’apprécient au gré des rencontres.

Maman pète les plombs

Françoise est une épouse bafouée : une jeune femme vient lui annoncer qu’elle est la maîtresse de son mari : Hubert et une deuxième se présente à son tour. Trop c’est trop, la colère va l’emporter. Aidée d’une amie, elle fait appel à un ancien collègue, Maurice, avec l’intention de le faire passer pour son amant et ainsi se venger de son mari. Seulement voilà, Maurice est devenu Mauricette ! Qu’à cela ne tienne, le collaborateur de son mari fera aussi bien l’affaire et sera enrôlé de force ! Et tout ça pour rien : l’une des femmes est en fait la petite amie de son fils et l’autre une inspectrice des impôts venue pour un redressement fiscal ! Trop tard, Françoise est déjà tombée sur cette dernière à bras raccourcis ! Quant à la cousine Gilberte invitée par Hubert qui a l’intention de lui emprunter de l’argent : c’est une vieille fille coincée. Elle va être dans l’affolement le plus total, persuadée que le jardinier la poursuit de ses assiduités alors que le pauvre garçon est tout simplement affublé de tics qui l’obligent à cligner de l’œil et à tirer la langue.

Marie Laroche-Fermis nous offre un moment de pur bonheur avec cette comédie de boulevard d’une drôlerie totale, ponctuée de deux scènes d’une émotion inattendue. Un «pétage de plombs» hilarant. Un vrai régal !

Du flouze, du blé, de l’oseille et des thunes.

Imaginez : une paisible agence bancaire… Tiens, près de chez vous !
– “Monsieur Albert“, un riche et vieux client courtisé par les deux employées. D’autant plus courtisé qu’il apporte dans son caddy une fortune qu’il vient de gagner (dit-il) en jouant au PMU.
– Ginette, une vieille, peu fortunée mais très futée, qui entre à son tour et surveille avec attention le comptage des liasses qui sortent du caddy.
– Johnny, Laura et Gabriel qui font irruption, armés et masqués dans la banque.
(Libre choix : masques de Johnny, Halloween ou simples cagoules)
– Laetitia, jeune femme de banlieue convoquée au sujet de son découvert, qui entre à son tour.
– La directrice d’agence, peu aimée de son personnel, que l’on va extirper de son bureau.
Et bien voilà ! Reste plus qu’à piquer le flouze, le blé, l’oseille et les thunes et à se tirer et en moins d’un acte, la comédie est bouclée ! Ouais… Sauf que…
– Sauf que Johnny déclenche l’alarme par erreur,
– Sauf qu’un nouveau commissariat vient d’être inauguré à 200m et que les flics débarquent illico,
– Sauf que Ginette a été la “nounou“ de Laura, l’un des trois gangsters,
– Sauf que Laetitia et Johnny se plaisent bien,
– Sauf que Johnny, fan inconditionnel du vrai Johnny, trimballe sur lui l’original d’une photo inestimable et volée de son idole,
– Sauf que “monsieur Albert“ dévoile un passé douteux et que, fort de son expérience, il prend en mains la suite des opérations,
– Sauf que la directrice, les temps sont durs, a déjà opéré quelques “emprunts“ dans les coffres,
– Sauf que Le policier qui vient négocier reconnaît en “monsieur Albert“ le fameux “Bébert l’arnaqueur“, gangster présumé rangé des voitures,
– Sauf que la recette du champ de courses voisin vient d’être dérobée selon la méthode “Bébert“,
– Sauf que les deux employées profitent de la situation pour se venger de leur supérieure tyrannique,
– Sauf que la directrice refuse, malgré sa hiérarchie, de partir comme otage avec Johnny,
– Sauf que Laetitia, elle, elle demande que ça,
– Sauf que le caddy d’Albert et celui de Ginette ont le même fabricant,
– Sauf que la retraite de la police, eh ben… C’est pas le nirvana,
– Sauf que quand tu croques dans la pomme, et que tu te prénommes Adam, t’as beau être flic…
Bref, trois actes ne seront pas de trop !

Le trou de la sécu

Cette comédie permet de se pencher avec humour sur notre conception occidentale (et française surtout) de la santé et sur le système de soins en place. Si ça peut aider à faire bouger un peu… Mais choisissons d’abord ici d’en rire à pleins poumons, c’est si bon pour la santé !
Le Dr Pierre Sacrin, médecin généraliste, et Gisèle Trobio, naturopathe, partagent la même salle d’attente et la même secrétaire. Ils ne partagent d’ailleurs rien d’autre : conception de la santé, méthodes de soins, agendas, durées de consultations, tarifs, conventionnement sécu… Tout les sépare.
Dans ce contexte, la salle d’attente va-t-elle pouvoir rester un terrain neutre bien longtemps ?
Pas certains du tout… Surtout lorsque les patients, à peine plus équilibrés que les comptes de la sécu, prennent un malin plaisir à jeter de l’huile sur le feu…
Allez, venez consulter vous aussi… C’est la sécu qui paie !
Note de l’auteur : il conviendra au fil du temps d’actualiser certaines informations ou certains passages de cette comédie écrite en 2014.

Allô chérie ?… J’ai délocalisé ta mère !

200 millions de sans papiers ! Est-ce possible ?
Eh bien oui : après 40 jours de grève à l’usine « France Cellulose », c’est toute la France et une bonne partie de l’Europe qui se retrouvent sans papier… toilette ! Motif de la grève : le PDG, Charles-Antoine de Montaigu, s’entête à vouloir délocaliser son usine au Burkanda.
Projet qui n’enchante pas vraiment Célestine, sa fantasque belle-mère, laquelle décide ce jour-là de passer à l’ennemi et d’occuper sa propre usine, en y invitant les grévistes !
Un quatuor syndical très représentatif débarque donc pour occuper le bureau directorial.
Alors que des rumeurs et des preuves de détournements de fonds vers les îles Caïman se précisent, le gouvernement envoie sur place une bien séduisante médiatrice en la personne de Solange… Ex-fiancée de Charles-Antoine…
Cela suffira-t-il pour régler le conflit avant l’arrivée, prévue le lendemain, du ministre de l’économie du Burkanda ? Lequel doit apposer sa signature irrémédiable pour la délocalisation…
A votre avis… ?

Picrate Les Thermes.

SYNOPSIS :
Mathieu, directeur des thermes de Pouilly-les-Bains est un incorrigible coureur de jupons.
Estelle, épouse de Mathieu, jouant sur la solidarité féminine, confie à Alicia, secrétaire peu dégourdie, la mission délicate d’espionner son propre patron. Meurtrie, Estelle se console discrètement dans les bras de Camille (H ou F), le médecin des thermes. Elle anime aussi la troupe de théâtre locale, dans laquelle Géraldine, sa sœur, catho intégriste, est investie d’un rôle très peu à sa convenance.
C’est déjà assez embrouillé donc, lorsque ce lundi-là vers 16h, François, le technicien et plombier attitré, fait irruption dans le bureau de Mathieu en annonçant qu’il n’y a plus une seule goutte d’eau dans l’établissement thermal. Inexplicable, tout vient d’être refait à neuf !
Très vite débarquent un journaliste local très curieux ainsi que les responsables de cette coupure d’eau : Jérôme et Isabelle, représentants des viticulteurs, révoltés de voir la quasi-totalité de l’eau attribuée aux thermes, au détriment de leurs vignes.
On négocie, enfin on essaie… Car Mathieu ne lâche rien, pas une goutte. Alors nos deux viticulteurs très en colère (et très amoureux) déclenchent leur plan B : réouverture à fond des robinets… Oui mais avec leur vin dans les tuyaux.
Et le tout mis en ligne sur les réseaux sociaux.
Fin du conventionnement sécu et donc faillite assurée pour Mathieu !
Mais… Quand l’eau se change en vin, n’est-on pas en droit de s’attendre à d’autres miracles ? Grâce aux réseaux sociaux en effet, la nouvelle se répand dans le monde entier : hommes d’affaires, vedettes du show-biz, émirs… se précipitent pour réserver des semaines de « cures viticoles ». La débâcle se transforme en triomphe.
Mais au final cet épisode dans la vie des thermes va aussi être facteur déclenchant de bien des bouleversements dans les vies amoureuses de nos personnages…
Une comédie de boulevard qui vous prédit rire,
amour et fortune et qui tient ses promesses !

POUBELLES et SEBASTIEN.

Rentrant chez lui après minuit, Sébastien remarque une poubelle devant son immeuble et en déduit qu’il faut sortir la sienne. Ce qu’il fait.
Un peu plus tard, Angelo, un voisin, voit 2 poubelles sur le trottoir fait la même déduction et sort donc lui aussi sa poubelle.
Seulement nous sommes mardi soir et les éboueurs ne passent que le jeudi matin.
Pourtant le mercredi matin, quand le soleil se lève et que le rideau s’ouvre, il ne reste plus qu’une seule poubelle au lieu de trois sur le trottoir.
Qui a dans la nuit ramassé 2 poubelles et pourquoi pas la troisième ?
Vous allez me dire : on s’en fout de ces disparitions de poubelles !
Un jour normal, d’accord avec vous.
Mais là…. Une poubelle déposée sur ce trottoir-là, précisément ce matin-là – sans passage des éboueurs – où le Président de la république doit venir poser sur le chantier, juste en face, la première pierre du futur C.A.E.C.L.A.T. (Prononcez : ça éclate = Centre Administratif Européen de Coordination de la Lutte Anti-Terroriste), ça ne vous pose pas question ?
Bref ! Branle-bas de combat général dans le quartier : journaux, radios et télés en live, et bien sûr le RAID (si action à Paris) ou le GIGN (en province).
Scénario explosif ! Achetez vos billets, asseyez-vous.
Avec Félicie, la concierge de l’immeuble, et les autres résidents, pas tous très clairs, vous avez 1h30 pour démêler l’embrouille et, accessoirement, sauver LE Président.

Tu parles d’un trafic !

Daniel est parti un matin et n’est plus revenu. Pas d’autre solution pour sa femme, Marie, que de continuer leur « business » aidée par ses deux belles-sœurs, ses filles et ses gendres : vol à la tire, subtilisation de bagages, etc.
Mais vingt ans plus tard il revient, annonce sa fin prochaine et, pour se faire pardonner, donne une mallette pleine d’argent à sa femme. Seulement voilà : ce n’est qu’un prétexte pour brouiller les pistes de ceux qu’il a arnaqués et qui sont à sa recherche.
Marie va-t-elle en faire les frais ? Pas si sûr… C’est compter sans la poêle de Claudette (une de ses belles-sœurs) qui va, d’un geste vigoureux, éliminer un à un les importuns !
Pas morale cette histoire, c’est vrai, mais jouissif à souhait !

Le Bal des escargots

Paul, surnommé l’escargot par son entourage, marie sa fille Margot. Cette dernière, prenant brusquement conscience que son ami Flavien ressemble à son escargot de père… ne veut plus convoler en justes noces ! Affolement général ! La belle-famille envahit la maison de la « presque mariée », bien résolue à y trouver gîte et couvert pour quelques jours. L’arrivée inattendue d’un vieux copain de régiment, SDF déprimé, et le retour du fiancé, habillé en bonze, psalmodiant des pensées bouddhistes de sa composition, vont faire de Paul un bouc émissaire tout trouvé. Mais attention, l’escargot a le réveil brutal et l’humeur belliqueuse. Ceux qui l’ont réveillé risquent d’en baver…

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