« 235 coups de compas dans le corps de papa. Et le dernier coup, dans l’œil. Tu l’avais jamais eu papa, le compas dans l’œil, et bien maintenant, tu l’as, je te l’ai enfoncé dans le crâne, et pour longtemps. » Voici comment commence Le Compas dans l’œil !
Paul est coupable, face aux jurés, face aux hommes, face à Dieu, d’avoir tué son père. Mais il est libre, tellement libre qu’il ne peut plus se censurer, ses souvenirs et ses repères vont revenir, durant son procès, comme une ré(s)urgence.
Première boum, première télévision, première communion, les vacances à la ferme et leur insoutenable secret, la rencontre avec un vieux prof de français grincheux qui lui ouvre les portes du théâtre. Paul, entre rires et larmes, joue au funambule sur le fil de sa mémoire. Il s’accroche au vide comme s’y accrochent les nuages pour s’envoler dans une liberté légère et joyeuse.