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Pièces à 12 personnages

Des gens ordinaires

Monologue d’une jeune femme qui présente son univers, et ceux qu’elle côtoit au quotidien. On découvre peu à peu le monde de l’hôpital psychiatrique, à travers une voix un peu naïve, écorchée, mais joyeuse.

La Visite Du Chateau

Dans un château du Vi ème siècle, une troupe de jeunes acteurs, répète une scène de théâtre sur le thème du Moyen-Age. Un guide arrive pour faire visiter le château à des scolaires. Mais les acteurs de la troupe vont perturber la visite.
Distribution modulable.

Victimes cherchent assassins pour meurtre et plus si entente…

Jacques veut vendre un château qui n’existe pas. Pour cela, il va séduire la patronne de l’auberge afin que celle-ci l’aide car comme par hasard, tous ceux qui ont des raisons de lui en vouloir sont justement à l’auberge : son épouse, ses deux ex-maîtresses, les personnes qu’il a escroquées et mêmes le commissaire qui est à sa recherche. Bref, il y a tous les ingrédients d’une hilarante comédie policière en 2 actes et 5 coups de feu (comptez-les bien : c’est important).

De l’amitié entre les peuples

Deux groupes égarés. Un groupe de démocrates et un groupe d’autocrates. Les derniers survivants d’un cataclysme ? Ils découvrent des pièces détachées et un plan de montage et se chamaillent, car ils revendiquent l’un et l’autre la paternité de cette découverte. Ils montent finalement l’appareil pour se rendre compte trop tard qu’il s’agit d’une bombe !

Dans le blanc des cieux

3 personnes, 2 hommes et une femme se retrouve à la suite d’un accident de voiture dans la salle d’attente du Paradis.
Ils semblent ne pas se connaître…. Et pourtant….
Leur sort, Paradis ou Enfer se joue là.
Règlement de compte au Ciel.

Rendez-vous au square

Dans un square, des personnages farfelus ou inattendus se croisent, se parlent, se fâchent ou s’apprécient au gré des rencontres.

le secret des navets

Dans une maison délabrée vivent trois générations d’une famille qui vit de petites larcins, combines, arnaques diverses, allocations, etc. De plus, les charognards rôdent et le passé enterré dans le jardin risque de remonter à la surface. Mais la famille est prête à tout pour défendre ce qu’elle a, même ce qui ne lui appartient pas.

La L’Elle

Résumé de la pièce
Dans la France de 1933, Léon, adolescent de 19 ans, ressent bien des difficultés à admettre puis à tenter de vivre ses différences, au sein d’une famille française noble. Amoureux du château de sa famille, son âme de poète reste incomprise par un père plutôt rigide et matérialiste. Très soudé à sa mère qu’il adore, il sera confronté néanmoins à l’incompréhension générale, quand l’arrivée d’un personnage inattendu déclenchera chez lui une passion amoureuse pleine de fraîcheur, inappropriée à l’époque au regard des siens et du monde en général. Sous l’influence de sa grand-mère très croyante, il prendra des décisions radicales qui le conduiront, entre souffrance et utopie, à se morfondre dans le doute, jusqu’au dénouement imprévisible de ce drame sentimental, qui bouleversera son existence.
Rédigés en vers légers puis en alexandrins plus dramatiques ensuite, les dialogues évoluent vers le drame au fil des actes. L’essentiel de cette pièce est inspiré d’une histoire vraie où presque tous les personnages ont existé.

Synopsis :

Le premier acte en deux tableaux, (cuisine puis salle à manger) décrit cette vie de 1933 où l’on découvre petit à petit tous les personnages qui gravitent autour de Léon, dit “La l’Elle, ses deux frères Hubert et Hugues, sa gouvernante Henriette, si aimante, sa mère Marie-Louise qui le chérit comme sa fille, sa grand-mère Valentine qui lui montre le sens du devoir, son père Henri qui semble mépriser ses goûts d’artiste ; tout se résume à montrer l’ambiance de cette vie de château où tout semble si simple et si tragique à la fois. Coup de théâtre : l’annonce de l’arrivée du cousin Axel, ancien amoureux de sa mère. Léon demande à celle-ci des précisions sur leur ancienne idylle, mais elle le rabroue de façon inhabituelle ; se sentant si mal aimé et si peu compris par son entourage, animé de désirs intimes ambigus qu’il combat, il confie à la lune son mal-être plein de poésie.

Le deuxième acte en trois tableaux (cuisine-salle à manger- jardins) montre la vie des domestiques, l’arrivée du petit Victor employé comme jardinier par la grand-mère Valentine, et enfin la découverte du cousin Axel. Celui-ci aime les garçons et jette son dévolu sur le jeune Victor, mais les poèmes de Léon le subjuguent et un amour sincère et progressif va naître entre eux au gré de leurs soirées dans les jardins du château. Léon a beaucoup de mal à admettre son attirance pour Axel, mais au bout de quelques jours il finit par céder au charme de son amant. Coup de théâtre : Sylvia, la dame de compagnie de la comtesse Valentine, sa grand-mère, amoureuse d’Axel, les surprend dans leurs ébats sans équivoque et leur adresse un chantage odieux : Qu’Axel l’épouse ou elle dira tout. Devant le refus des garçons de se séparer, parlera-t-elle ? Les deux amoureux se jurent fidélité, quoi qu’il advienne.

Le troisième acte en trois tableaux (salle à manger-chambre de Valentine- bord de l’étang) devient dramatique ; Sylvia les a dénoncés et le comte Henri somme son fils de quitter le château dès le lendemain ; sa mère, la comtesse Valentine s’oppose à lui au prix d’une colère épuisante. Et malgré les suppliques de sa femme qui ne peut se passer de Léon, il maintient sa décision. Le jeune homme prépare ses affaires de voyage et brûle tout ce qui le caractérise : les robes qu’il confectionne et ses sculptures en bois ; il veut aussi brûler son carnet de poèmes qu’il cherche en vain ; Henriette, ne pouvant supporter l’idée qu’il soit chassé par son père décide de quitter les lieux. Marie-Louise informe Léon qu’il sera pardonné s’il accepte de se faire soigner en Suisse. Mais Léon reste fidèle à son serment et accepte de s’en aller ; après une explication houleuse avec Marie-Louise, Axel part sur le champ en abandonnant Léon ; Coup de théâtre :Valentine se sentant mourir, convoque Léon d’urgence et au prix d’une déchirante insistance, elle lui fait promettre de refuser de vivre son homosexualité et de rentrer dans les ordres. Il promet, désespéré et s’enfuit. On le recherche, en pleine nuit et on craint qu’il ne tente de se noyer dans l’étang. Son père et ses frères, partis à sa recherche, le retrouvent à temps ; Henri pose les armes et serre son fils dans ses bras pour la première fois.

Le dernier acte en un tableau se déroule dans l’église, le jour du mariage de Hubert 4 ans plus tard. Axel a été invité et une explication devient nécessaire entre les deux anciens amants. Si Léon, devenu séminariste, ne l’aime plus car trop déçu par sa lâcheté, Axel l’aime toujours mais doit se marier ; il lui apprend le secret que Marie-Louise lui avait avoué 4 ans auparavant : Hubert, frère de Léon, était son fils ! Il devenait donc impossible pour eux de rester amants, ce qui explique son abandon. Coup de théâtre quand Victor entre et vient lui rendre son carnet de poèmes qu’il avait sauvé des flammes en le dérobant ; mais il lui annonce non seulement la mort d’Henriette que Léon n’avait jamais revue, mais aussi les dispositions que Valentine avait prises à son égard, où elle stipulait que si Léon ne pouvait tenir sa promesse d’entrer dans les ordres, alors qu’il se rapproche de lui, Victor, dont elle connaissait la moralité. Enfin il avoue à Léon son homosexualité et qu’il l’aime depuis le premier jour où il est arrivé au château, sans croire à une quelconque issue possible de liaison durable vu leur différence de milieu ; devant ce triple coup de tonnerre , Léon ne sait plus que faire et appelle Jésus à son secours, perdu entre chagrin, sacerdoce et amour naissant.

Penalty !

Sommes-nous maîtres de choisir notre destinée à chaque carrefour de notre vie ? Notre vie est ce qu’elle est. Nous ne pouvons revenir en arrière pour la modifier a posteriori. On peut retourner au même endroit, mais plus jamais au même instant.
C’est ainsi dans la réalité…
Mais, pas au théâtre, laboratoire magique, dans lequel tout devient possible.
La preuve ?

Une première fois, nous allons donc entrer dans le salon de la famille Mirand, où Olivier et Gérald (le père et le fils) vivent à 200% la retransmission télévisée d’une demi-finale France-Italie.
Et voilà que l’arbitre oublie un penalty pour la France dans les arrêts de jeu. La France éliminée, la vie reprend (avec difficulté pour Félicie la concierge, très branchée sur le foot).

Puis nous allons recommencer l’expérience une seconde fois.

J’en vois déjà qui s’inquiètent de devoir assister deux fois de suite au même spectacle… Qu’ils se rassurent ! Car entre temps, voyez-vous, l’arbitre, allez savoir pourquoi (ces gens-là sont notoirement achetés ou vendus selon le camp où l’on se place) va cette fois accorder le fameux penalty. La France qualifiée, on va agiter son petit drapeau tricolore sur le balcon, on fait tomber un pot de fleur.
En dessous, une innocente (?) jeune femme se le prend sur le crâne…

Et le destin de la famille Mirand qui bascule ! Bascule grave même, car dans la famille Mirand dort un lourd secret (secret d’état même, qui vous rappellera certaines situations bien réelles).

Et si vous n’êtes pas foot pour deux sous, n’ayez crainte !
Ce n’est pas le sujet, juste le prétexte aux caprices du destin.

Le trou de la sécu

Cette comédie permet de se pencher avec humour sur notre conception occidentale (et française surtout) de la santé et sur le système de soins en place. Si ça peut aider à faire bouger un peu… Mais choisissons d’abord ici d’en rire à pleins poumons, c’est si bon pour la santé !
Le Dr Pierre Sacrin, médecin généraliste, et Gisèle Trobio, naturopathe, partagent la même salle d’attente et la même secrétaire. Ils ne partagent d’ailleurs rien d’autre : conception de la santé, méthodes de soins, agendas, durées de consultations, tarifs, conventionnement sécu… Tout les sépare.
Dans ce contexte, la salle d’attente va-t-elle pouvoir rester un terrain neutre bien longtemps ?
Pas certains du tout… Surtout lorsque les patients, à peine plus équilibrés que les comptes de la sécu, prennent un malin plaisir à jeter de l’huile sur le feu…
Allez, venez consulter vous aussi… C’est la sécu qui paie !
Note de l’auteur : il conviendra au fil du temps d’actualiser certaines informations ou certains passages de cette comédie écrite en 2014.

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