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Pièces à 14 personnages

Jeanne s’en va-t-en guerre

Jeanne d’Arc en Ciel vient d’être adoubée chevalière et est prête à combattre et à bouter les Anglais hors de France, elle est accompagnée d’un troubadour qui doit vanter ses aventures héroïques. Ils se retrouvent dans un château pendant une trêve en attendant que Jeanne parte guerroyer. Dans cette période de guerres que nous vivons je me suis demandé comment il était possible qu’une jeune femme puisse vouloir s’enrôler comme combattante dans une armée et être prête à tuer et à se faire tuer au nom de Dieu. C’est ce cheminement vers l’enrôlement de cette chevalière qui est proposé dans cette pièce où elle rencontrera tant des combattants que des victimes de la guerre de cent ans, des personnels hospitaliers et des profiteurs de guerre, des nobles et des gueux. Ces rencontres l’amèneront à réfléchir sur son engagement.

Rendez-vous au square

Dans un square, des personnages farfelus ou inattendus se croisent, se parlent, se fâchent ou s’apprécient au gré des rencontres.

Happy Day

L’action se déroule dans une clinique. On y découvre un chirurgien particulièrement distrait qui égare régulièrement ses affaires, pour certaines dans le ventre de ses patients. La vie ordinaire, quoi. Surviennent un inspecteur de Police agité, un terroriste criblé de balles suspecté de préparer un attentat à la bombe et des mafiosi vindicatifs qui vont rompre le quotidien routinier du docteur Schmoll. Le pauvre docteur devra dans le même temps gérer une épouse très jalouse, une bonne sœur illuminée, une femme de ménage irritable… Sa santé mentale est en péril, d’autant que tout ce monde s’agite autour d’une question essentielle, la seule et unique urgence du jour : où est donc passée la bombe ?

Ploucs-sur-Mer

La plage de Ploucs-sur-Mer est envahie peu à peu par des touristes tous plus farfelus les uns que les autres au grand dam des autochtones et pour le plus grand plaisir des spectateurs. Une galerie de personnages hauts en couleurs et qui n’engendrent pas la mélancolie.

Disparitions sur scène

SCÈNE 1 Paul X, seul en scène   Paul X joue du saxophone. Il arrête de jouer, le morceau de musique se poursuit. Il se dirige vers un magnétophone qu’il arrête et il reprend. On s’aperçoit alors qu’il joue faux. Paul X, tendant l’oreille et répondant à un spectateur fictif. – Pardon ? Je joue …

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La molécule

“Amour toujours”. On connaît la chanson. Mais ce n’est qu’une chanson. Pour la science, il en va tout autrement. Lorsqu’on tombe amoureux, le cerveau sécrète une molécule dont la durée de vie est fixée à deux ans. Après deux ans, l’amour qu’on s’était juré éternel, c’est fini, terminé. Même si on se doutait qu’il pourrait y avoir une échéance, on pouvait l’imaginer plus lointaine, ou même qu’on pourrait y échapper. Mais non, la science a parlé. Quel choc pour Daphné, Julien, Camille, Benoît et les autres. Comment réagir ? Surtout quand viennent interférer d’autres molécules et syndromes où il est question de colère, d’indifférence, de jalousie, de persécution, de donjuanisme et d’amour T.G.V. Nous pensions être des animaux doués de raison. Nous ne sommes que des amas de molécules à pattes dont quelques spécimens se débattent dans un chassé-croisé délirant.

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ma mère !

Pour Louis-Achille, industriel et grand bourgeois parisien, la vie n’a rien d’un long fleuve tranquille. Tout commence en 1953 en Algérie où, venu pour affaire, il est malgré lui l’instrument de la vengeance de Massimo, coiffeur italien cupide et libidineux aux dépens des Villanova, modestes producteurs de clémentines. Sa situation se complique jusqu’en 1966 lorsque tout ce petit monde se retrouve dans son manoir de Sologne au moment où il reçoit Mme Mac Ferson, une cliente américaine très importante. Mais ceci n’est rien comparé à ce qui l’attend en mai 68, le jour du mariage forcé de sa fille aînée avec le fils un tantinet demeuré de Massimo. Il devra alors affronter les menaces de ce dernier, les frasques de Jeanine Villanova devenue folle, les humeurs de ses filles, les révélations de son épouse et, cerise sur le gâteau, l’invasion de ses pelouses par deux mille de ses ouvriers représentés par deux virulents syndicalistes, le tout en essayant de signer de juteux contrats avec Mme Mac Ferson. Il ne pourra guère compter sur l’aide de Marcel Kamoun, frère de Jeanine et sorte de Géo Trouvetout incompris qui déploie tout au long de cette comédie endiablée, l’énergie d’une limace neurasthénique.
On rit de la première à la dernière réplique dans cette pièce aux multiples rebondissements et facile à monter dans la lignée de “T’emballe pas”, “Zorghol 707” ou encore “Colonel Betty”.

Le nouveau Scapin

Le prof de théâtre du groupe d’ados quitte le groupe quelques semaines avant la fin de la saison. Les jeunes comédiens sont atterrés. Mais personne ne veut baisser les bras : Pascal est parti, qu’à cela ne tienne ! Le spectacle se montera sans lui ! Après tout, il y a des années que le groupe participe à cet atelier et chacun en sait assez pour se débrouiller ! Enfin, en théorie … En pratique, les choses se corsent, notamment lorsque le groupe décide de monter “Les Fourberies de Scapin”. La langue de Molière est loin de celle des jeunes de 2005. Pour ne pas abandonner, les jeunes comédiens vont donc adapter la pièce à leur époque. Pour un résultat surprenant.

Le Grand déménagement

Tout va bien pour Benoît Duchemin, directeur de la communication de la société Zoom. À 41 ans, grâce à une confiance en lui hors pair et un sens de la délégation qui le rend chaque jour plus léger, il se concentre essentiellement sur la presse, son swing et les bons restaurants.
Mais voilà qu’on lui apprend que la société va déménager et qu’il lui appartient d’en superviser l’organisation et la communication. Son accès au comité de direction est en jeu, lui dit-on.
Convaincu que son art de la « com » et que quelques chargés de mission suffiront à venir facilement à bout de cette mission et à réaliser son rêve de devenir un leader, il doit peu à peu se rendre à l’évidence : ce déménagement est en train de le rendre fou. À sa décharge, il ne sait pas tout de ce qui se trame dans son dos…

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