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Pièces à plus de 20 personnages

Nuits de juin

Au départ, il y a une question inspirée d’un vers de Rimbaud posée par Patrice Douchet, directeur du théâtre de la Tête Noire (Saran) à Agathe Charnet : « Est-on (pris au) sérieux, quand on a dix-sept ans ? »

Une impulsion poétique comme un prétexte à la rencontre d’une vingtaine de jeunes âgé·e·s de quatorze à vingt-deux ans, de Saran et d’ailleurs.

Dix-sept ans, des corps qui se transforment, des voix qui s’affirment, des destins qui se dessinent.
Dix-sept ans, l’âge des premiers assauts de la vie et des lancées folles à la poursuite du monde.
Dix-sept ans aujourd’hui.

Éclater de jeunesse et de lucidité dans un monde abîmé.
Et ne pas en perdre sa fougue.
Car de nouveau, au milieu du tumulte nécessaire, convoquer Rimbaud :

« Nuit de juin ! Dix-sept ans ! – On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête…
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête… »

Un texte à partager dans les lycées comme les conservatoires ou pratiques théâtrales à destination de la jeunesse.

Migraaaants

Aujourd’hui, dans le monde globalisé, nous sommes tous des migrants… Mais avons-nous la sagesse de comprendre notre nouvelle identité ? Avons-nous l’intelligence d’imaginer un nouveau modèle de société pour que la vie devienne vivable pour tous ? Et surtout, trouverons-nous les moyens d’imposer la paix globale et un état de droit universel pour que les migrations ne poussent pas à des nouvelles violences et à un repli inhumain sur soi ?

Mais la pente est forte

Un futur proche, une société pas si éloignée de la nôtre….
Une ronde de personnages aux prises avec des injonctions paradoxales : il faut travailler, mais il n’y a pas d’emploi ; il faut être solidaire, mais on doit se battre pour exister ; il faut fuir l’idéologie, mais c’est déjà une idéologie ; il faut défendre la liberté d’expression, mais on doit parler plus fort que les autres pour être entendu·e.
De l’élu·e à l’artiste, du·de la prof à la prostituée, du juge à la femme de ménage, l’autrice nous fait entrer dans chaque point de vue individuel et montre, non sans virtuosité, comment chacun·e contribue à la catastrophe finale.
En tendant un miroir grossissant aux effets pervers qui minent notre vivre-ensemble, Sarah Pèpe réussit un théâtre d’anticipation aussi subtil que terrifiant.

Du paillasson considéré du point de vue des hérissons

Une vieille dame seule dans un restaurant de bord de mer ; un piano mystérieux qui perturbe le quotidien des résidents d’une rue piétonne ; un commissaire, timide et maladroit, l’assassin et ses victimes qui parlent sereinement, comme s’ils étaient tous complices de quelque chose qui les dépassent ; des rencontres, des oublis, des interrogatoires, la guerre, les paillassons, l’herbe, les barbelés, bref, l’humanité tout entière, vue par les hérissons.

“Les textes réunis dans ce recueil pourraient avoir comme sous-titre “Scènes de folie et de tendresse dans le monde d’aujourd’hui et depuis toujours”.
Avec toute la finesse de son écriture, Matéi Visniec nous encourage à explorer ce qu’il nomme lui-même le « théâtre vague », au travers d’une suite de tableaux, de « miroirs humains brisés ». Ce sont autant de scènes du quotidien qui repoussent les limites du réel en jouant d’un absurde aux ambiances oniriques.
Avec bienveillance et une certaine curiosité sociale, Matéi Visniec interroge le monde d’aujourd’hui au
travers de situations dont la puissance révélatrice se dégage de leur caractère anodin en apparence.”

La Mémoire des serpillières

Une guerre oubliée quelque part en Europe…
Un journaliste français qui découvre une communauté frustrée de ne pas avoir eu la chance de participer, « comme les autres », au grand festin de la société de consommation et du frisson médiatique.

Des rats qui proposent à l’humanité un pacte métaphysique pour l’aider à sortir de son plus grand dilemme : comment continuer à vivre l’abondance sans finir engloutie par ses propres déchets…

“« La Mémoire des serpillières » est une pièce sur l’hypnose médiatique. Elle n’en reste pas moins une comédie. Pour faire du rire une résistance.”

Jeanne et le Feu

Dans “Jeanne et le Feu”, la fiction tient place de document historique irréfutable.
Vous allez apprendre ce qu’aucun manuel, aucun traité d’histoire et aucun témoin oculaire ne vous ont jamais dit. Saviez-vous que l’irruption de Jeanne d’Arc sur la scène historique de la France et de l’Europe a été précédée par un concile des bouffons représentant toutes les cours royales de l’époque ? Ce qui a été gardé jusqu’à maintenant comme un terrible secret de l’histoire est enfin ici dévoilé…
Vous n’assisterez pas tant au procès de Jeanne d’Arc, qu’à celui qu’elle fait à ceux qui ont écrit son histoire et ont essayé de manipuler son image à d’autres fins que la vérité…
“Jeanne et le Feu” c’est d’abord une pièce sur la manière dont on écrit et réécrit l’histoire. Entre la vérité et l’écriture de l’histoire s’interposent toujours les ambitions des gens de pouvoir et les fantasmes de la société, le mensonge au service de l’état mais aussi le désir naïf de la foule d’être manipulée.

“Avec sa plume si truculente, Matéi Visniec nous conte l’histoire de Jeanne, où succède à la subtilité des bouffons royaux, savamment cachée derrière leur grotesque d’apparat, la grâce toute naïve de la Bergère qui dissimule une résolution ferme et chevaleresque que rien ne peut arrêter.”

La Chambre mandarine

« Par ici, Monsieur… Je vous donne la chambre 28, dite “la chambre mandarine” parce que… vous voyez, on l’a décorée avec des mandarines… Oui, chacune de nos chambres est arrangée originalement… Des fleurs, ou des fruits, ou des papillons… Ça fait chic et parisien ! »

Ça, l’hôtel Saint-Joseph est bien chic ! Chaque chambre à un décor unique, et la « mandarine » est de loin la plus exotique !
Elle en a vu passer des clients, attachants, mystérieux, excentriques !
Accompagnés de Loulou et d’Adrien, les deux piliers de l’hôtel, on assiste à leurs histoires loufoques et atypiques. Amour interdit, fraude fiscale, espionnage, romance tragique… Tout une farandole de situations cocasses et drolatiques !

Un classique du théâtre de boulevard, par Robert Thomas, l’auteur de “Huit femmes” et “Piège pour un homme seul”.

Ring (Variations du couple)

17 scènes de couples qui oscillent nerveusement entre rire et drame : parents, amants, étrangers, maris et femmes, divorcés, veufs, tous se débattent avec leurs susceptibilités, leurs instincts, leurs idéaux. D’une étincelle se propage un feu, d’un malentendu éclate une guerre, malgré les efforts surhumains de chacun pour coexister avec l’autre sexe.

Cyrano junior

Cyrano de Bergerac dans une cour d’école ! Cyrano est ici un garnement poète, Roxane la plus belle de la classe et De Guiche, le chef d’une bande rivale. Très fidèle à la pièce d’Edmond Rostand et en vers également, cette adaptation permet une approche simple, mais pas naïve, du texte original. À partir de 10 ans.

La forêt d’Hapschville

Mais que se cache-t-il dans cette forêt au nom étrange ? Quel est le trésor du coffre qui se cache sous le grand « W » ? Qui sont ces drôles de lutins aux plaisanteries malicieuses ? Un groupe d’enfants aventuriers décide de résoudre ces mystères en partant pour cette chasse au trésor où de nombreux événements fantastiques vont se dérouler. Une comédie dynamique où les enfants prendront plaisir à se glisser dans la peau de ces jeunes aventuriers au grand cœur, embarqués dans une histoire aux rebondissements étonnants et inattendus.

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