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On dînera au lit

Jacqueline, croyant – à tort ou à raison – que son mari, Bernard, la trompe, trouve dans une revue féminine une recette pour se venger.
La chronique, tenue par une conseillère du cœur, suggère aux femmes qui veulent se libérer de la routine conjugale de pratiquer le « sex-group ».
Prenant le prétexte d’être à la mode, Jacqueline exige de son mari de passer à la pratique. Bernard met tout en œuvre pour tenter de l’en dissuader.
Les protagonistes de cette aventure seront parachutés dans une cascade d’erreurs et de quiproquos.

La Bonne adresse

Jacqueline et Jeanne louent chacune une chambre chez Georgette, ancienne star de music-hall dont elle seule semble en avoir le souvenir. Elles décident, le même jour, de rédiger une petite annonce. Georgette cherche un locataire, Jacqueline, la jeune peintre, un modèle, Jeanne un élève pour ses leçons de piano et Marie-Louise, la bonne, cherche l’amour. Mais les annonces, rédigées en abrégé, sèment la confusion parmi les candidats qui, s’ils sont à la bonne adresse, ne sont pas au bout de leurs surprises !

Si vous avez aimé cette œuvre, n’hésitez pas à lire la pièce qui lui a précédée, intitulée “La Bonne adresse”.

Le Deuxième coup de feu

Olivier et Suzanne, fraîchement mariés, vivent une idylle parfaite dans leur villa du cap d’Antibes. Enfin… c’est compter sans la profession d’Olivier, commissaire de police, qui déteint un peu trop sur son caractère : il est d’une jalousie épouvantable.
Or, il est bien résolu à s’assurer une fois pour toutes de la fidélité de sa femme. Et si la filature ne donne rien, alors il faut concevoir un plan plus ingénieux. Un plan qui pourrait tout aussi bien se retourner contre lui lorsque le trouble passé de Suzanne refait surface, et avec lui Patrice, qui tente de la faire chanter.
Dos au mur et pour sauver sa femme, le commissaire imagine un crime parfait. Il ne faudra tirer qu’un seul coup de feu. Un seul…

Piège pour un homme seul

Élisabeth et Daniel ont vécu un coup de foudre aussi soudain qu’explosif ! Mariés après seulement quelques mois, les voilà profitant de leur lune de miel dans un charmant chalet de montagne.
Seulement, à la suite d’une dispute, Élisabeth est partie et n’est jamais rentrée. Au bout de huit jours d’absence, Daniel est de plus en plus inquiet et s’en remet au commissaire de police de la région.
C’est précisément à ce moment que le curé du village voisin se présente chez Daniel et lui ramène Élisabeth. Du moins, une femme qui prétend être Élisabeth. Daniel panique, ça n’est évidemment pas sa femme qui s’installe chez lui ! Mais sa colère ne plaide pas en sa faveur, et tout le monde semble étrangement disposé à croire l’usurpatrice, qui connaît étonnamment bien la maison.
Le commissaire doute, Daniel pourrait être pris d’un accès de folie, pourtant, quelque chose cloche et personne n’est vraiment capable de prouver sa vérité.
À moins, bien sûr, que la supercherie ne s’étende plus en profondeur… Et pendant que l’on tergiverse, l’étau se resserre autour de Daniel et l’issue fatale semble inéluctable…
Sauf si un dernier retournement de situation parfaitement hitchcockien — le maître du suspense lui-même a voulu adapter la pièce au cinéma — vient bouleverser toutes nos certitudes.

La Chambre mandarine

« Par ici, Monsieur… Je vous donne la chambre 28, dite “la chambre mandarine” parce que… vous voyez, on l’a décorée avec des mandarines… Oui, chacune de nos chambres est arrangée originalement… Des fleurs, ou des fruits, ou des papillons… Ça fait chic et parisien ! »

Ça, l’hôtel Saint-Joseph est bien chic ! Chaque chambre à un décor unique, et la « mandarine » est de loin la plus exotique !
Elle en a vu passer des clients, attachants, mystérieux, excentriques !
Accompagnés de Loulou et d’Adrien, les deux piliers de l’hôtel, on assiste à leurs histoires loufoques et atypiques. Amour interdit, fraude fiscale, espionnage, romance tragique… Tout une farandole de situations cocasses et drolatiques !

Un classique du théâtre de boulevard, par Robert Thomas, l’auteur de “Huit femmes” et “Piège pour un homme seul”.

Fleur de cactus

Enorme succès de boulevard, créé en 1964 par Jean Poiret et Sophie Desmarets, cette dernière reprendra son même rôle au côté de Jacques Rosny en 1987.

Le docteur Julien Desforges, chirurgien-dentiste au cabinet prospère, a une liaison : Antonia, à qui il fait croire, afin de préserver sa liberté, qu’il est marié et père de trois enfants. Il est assisté par une infirmière modèle, très efficace et en apparence du moins genre ” cactus ” et secrètement éprise de lui. Au début de la pièce, Antonia a fait une tentative de suicide pour un rendez-vous annulé, mais elle est sauvée par son sympathique et jeune voisin : Igor. Affolé, Julien lui propose de divorcer pour l’épouser, mais Antonia exige de celui-ci qu’il lui fasse connaître sa femme. Gros embarras de Julien qui pense à son assistante pour jouer ce rôle. Elle refuse d’abord puis se prête au jeu. Pour justifier le consentement de sa femme à ce divorce, il lui invente un amant qu’il lui faut à nouveau matérialiser. Un ami parasite et un peu mufle, Norbert, fera l’affaire, mais il est lui-même doté d’une maîtresse blonde et explosive ; tout le monde se retrouve à une soirée d’ambiance, y compris Igor.

De cascades de joyeux mensonges en malentendus, cette charmante comédie aux pétillants dialogues qui déchaînent les rires nous amène au dénouement où Julien découvre que son ” cactus ” peut fleurir et le combler. Antonia, pour sa part, aura trouvé le bonheur avec Igor.

Les Deux timides

Thibaudier est un homme à la timidité maladive, ce qui a permis à Anatole Garadoux, un sans-gêne, d’obtenir sans mal la main de Cécile, fille du premier. Mais cette dernière ne souhaite pas épouser son prétendant et a jeté son dévolu sur Jules Frémissin, un avocat… timide, lui aussi – et qui, donc, n’ose pas demander au père la main de Cécile. Grâce à l’énergie et à la détermination de la jeune fille, sans compter un sacré coup de théâtre, rien ne se passera comme prévu.

Huit femmes

Le matin de Noël, alors que la maison et le domaine sont couverts de neige, on trouve le père de famille assassiné dans sa chambre… Très vite, on s’aperçoit que le criminel n’a pu ni entrer ni sortir… donc c’est une des huit femmes présentes. Oui, cet homme était entouré de femmes : sa femme, coquette et menteuse, sa belle-sœur, vieille fille aigrie, sa belle-mère, avare et ivrogne, sa fille aînée, peu vertueuse, sa cadette, mal élevée et gavée de romans noirs, la bonne, perverse, la gouvernante, joueuse… enfin sa sœur, ancienne danseuse retirée en province après une vie tumultueuse… Ces huit femmes sont bloquées dans la maison… Elles doivent faire leur police elles-mêmes… Les vérités éclatent… C’est une corrida cocasse et grinçante… Terrifiante aussi car la coupable continue de tuer !…

Le Don d’Adèle

Les Veyron-Lafitte viennent d’engager une nouvelle bonne, or celle-ci a un don particulier : elle devine l’avenir des gens qui l’entourent. Ce don sème bien vite la perturbation dans la maison où le père, la mère, la fille Solange, et le fils Antoine font chacun pour soi des efforts désespérés pour éviter la ” catastrophe “. Mais pratique, Madame Veyron-Lafitte se rend vite compte que le don d’Adèle peut servir ses intérêts dans une certaine affaire.

Boeing Boeing

Tous les avantages de la polygamie, sans aucun de ses inconvénients : Bernard a trouvé la solution. Ses maîtresses-fiancées sont trois hôtesses de l’air, de trois pays et de trois compagnies différentes. Le tout est d’harmoniser les horaires. Cette belle mécanique se déroule sous la houlette bougonne mi-réprobative, mi-admirative de Berthe, la, très bonne, bonne et devant l’ami d’enfance, Robert, qui rêvaient de mariage-pépère ! Le grain de sable vient du Progrès : un nouveau Boeing, plus grand, plus puissant… et plus rapide. Ce qui devait arriver arriva : les horaires se télescopent…

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