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Tragédie

Les gérontes et le petit fils du sage voyant

Nous sommes en plein milieu d’une guerre sans merci, atroce et sanglante. Le sage voyant dort à proximité de son protégé petit fils qui venait de perdre son père. Traitreusement étranglé par les mains d’un groupuscule de sanguinaires, activant en secret dans quelques pays limitrophes. Au-delà des frontières, ils guettent la délivrance à l’intérieur. Un cessez-le-feu pour perpétrer l’assaut funeste et accaparer le butin de guerre. Sans ;état d’âme, ils trucident tous ceux et toutes celles qui prétendent faire barrage à leurs vils caprices. Leur dessin, clairement obscur, leur miséricorde sans clémence ni cœur, s’emparer du trône à tout prix, afin de sévir sous prétexte de servir.

Les gérontes et le petit fils du sage voyant

Nous sommes en plein milieu d’une guerre sans merci, atroce et sanglante. Le sage voyant dort à proximité de son protégé petit fils qui venait de perdre son père. Traitreusement étranglé par les mains d’un groupuscule de sanguinaires, activant en secret dans quelques pays limitrophes. Au-delà des frontières, ils guettent la délivrance à l’intérieur. Un cessez-le-feu pour perpétrer l’assaut funeste et accaparer le butin de guerre. Sans état d’âme, ils trucident tous ceux et toutes celles qui prétendent faire barrage à leurs vils caprices. Leur dessin, clairement obscur, leur miséricorde sans clémence ni cœur, s’emparer du trône à tout prix, afin de sévir sous prétexte de servir.

Les pieds

Immobile. La pensée est à l’arrêt. La mort physique n’a plus de réalité. Le temps a été congelé dans une tiédeur douceâtre. Serait-ce une fin attendue de l’histoire ?
Condamnés à l’immortalité, les hommes errent à la surface plane d’une époque sans nom. Une époque hors des âges, règne du confort stérile. Sans souffle, sans surprise : désactée.
Aux lieu et place de l’action, des certitudes s’échangent entre les maigres personnages à venir ici. Tous sont à la poursuite d’une mémoire qui n’est même plus un souvenir.
Leurs chétives vérités traversent sans rebond ni blessure l’espace vidé. Englués dans le vieux style de la planète silencieuse, seront-ils capables de se haïr ?
Ils vont nu-pieds au bord du présent intemporisé, vers une improbable mutation.
De l’amour de deux personnages viendra le meurtre, peut-être rédempteur.
Avec l’arrivée de la pluie, il se passe quelque chose, la concrétisation de l’action globale ; tout sera différent. On entrevoit une prémisse d’harmonie. Il peut pleuvoir sur la scène du théâtre, ce serait même le seul élément réaliste – presque vériste – de cette pièce. Cela produira sur le spectateur une superposition esthétique brutale qui le mettra d’abord en état de plaisir, puis deviendra vite inconfortable.

Le Bal des vauriens

Ce spectacle, écrit par Sylvie Thienot, rappelle le sort de ces enfants et adolescents enfermés à la colonie pénitentiaire de Belle Ile en Mer durant la période 1900-1934. Fil conducteur de la pièce, le journaliste Alexis Danan lance une véritable campagne de presse dans le journal Paris Soir grâce au soutien de son directeur, Pierre Lazareff, en vue d’en finir avec les maisons de correction ! Son engagement participera à la réforme de 1945.
Le spectacle met en scène quelques lieux de vie des enfants, dortoir, réfectoire, atelier de corderie, lieu de punition dit Le Bal, le Vapeur L’Union qui assurait la liaison entre Auray et le continent. Il fait revivre des scènes de tribunal basées sur des procès-verbaux de l’époque. La pièce comporte aussi des scènes plus joyeuses mais toujours fidèles au souci d’authenticité historique.

La nuit de la corneille blanche

Dans une maison isolée, entourée d’un jardin fantastique, coincée entre deux lignes de train au fin fond d’une lointaine banlieue, une nuit glaciale voit se retrouver les protagonistes d’une histoire tragique : deux soeurs clandestines sans papiers, un inspecteur de police qui les traque depuis vingt ans, responsable de l’expulsion mortelle de leurs parents, et les esprits de ces derniers, régulièrement
appelés par la soeur aînée, adepte de spiritisme. Les événements se déroulent sous le regard rougeoyant de la corneille blanche, fidèle habitante de ces lieux.

Les Amazones

Thésée est fait prisonnier par les Amazones. Son exécution semble inévitable. Pourtant, Orithie, la reine-guerrière, tombe, bien malgré elle, sous le charme du héros grec. Ménalippe, sa ministre des armées, la met en garde : une telle passion ne peut exister dans une nation composée de femmes, les lois de l’État sont claires, et Thésée est un ennemi !
D’autant plus que les armées de l’empire Scythe, allié de Thésée, sont aux portes de la cité. Gélon, leur roi, réclame le sang des Amazones ; ou, pour prix de son indulgence, la main de la princesse Antiope.
Une double union pourrait tout arranger. Mais le cœur de Thésée brûle pour une autre Amazone. Celle dont il a épargné la vie sur le champ de bataille, entraînant sa capture, et dont l’amour est réciproque, n’est autre qu’Antiope.
Repousser les avances d’Orithie, prétendre aux mêmes ambitions que Gélon ; Thésée peut-il vraiment défier deux monarques et survivre ?

Laodamie, reine d’Épire

Laodamie est reine d’Épire et entend gouverner avec justesse et sagesse. Pourtant la guerre fait rage et menace l’unité de son peuple.
Le grand Alexandre, son père, lui impose un mari qui pourra apaiser les colères et renforcer sa légitimité.
Mais cet homme, elle ne l’a pas choisi. Quelle liberté une femme peut-elle avoir, si même une reine doit se soumettre à l’autorité d’un homme et ne peut exister par elle-même ?
Le salut de l’Épire ne passera que par le sacrifice de Laodamie.
La tragédie est à l’œuvre.

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