Aïe ! Aïe ! Aïe ! Ma mère !

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Pour Louis-Achille, industriel et grand bourgeois parisien, la vie n’a rien d’un long fleuve tranquille. Tout commence en 1953 en Algérie où, venu pour affaire, il est malgré lui l’instrument de la vengeance de Massimo, coiffeur italien cupide et libidineux aux dépens des Villanova, modestes producteurs de clémentines. Sa situation se complique jusqu’en 1966 lorsque tout ce petit monde se retrouve dans son manoir de Sologne au moment où il reçoit Mme Mac Ferson, une cliente américaine très importante. Mais ceci n’est rien comparé à ce qui l’attend en mai 68, le jour du mariage forcé de sa fille aînée avec le fils un tantinet demeuré de Massimo. Il devra alors affronter les menaces de ce dernier, les frasques de Jeanine Villanova devenue folle, les humeurs de ses filles, les révélations de son épouse et, cerise sur le gâteau, l’invasion de ses pelouses par deux mille de ses ouvriers représentés par deux virulents syndicalistes, le tout en essayant de signer de juteux contrats avec Mme Mac Ferson. Il ne pourra guère compter sur l’aide de Marcel Kamoun, frère de Jeanine et sorte de Géo Trouvetout incompris qui déploie tout au long de cette comédie endiablée, l’énergie d’une limace neurasthénique.
On rit de la première à la dernière réplique dans cette pièce aux multiples rebondissements et facile à monter dans la lignée de “T’emballe pas”, “Zorghol 707” ou encore “Colonel Betty”.

ACTE 1

 

Dans le noir, une voix off annonce « Nous sommes en 1953 dans un paisible village algérien, bien avant les évènements qui conduiront à l’indépendance ».

Lumière sur Marcel, seul en scène, balayant le sol avec l’énergie d’une limace neurasthénique. Il fait très chaud et il a soif. Jeanine est dans la remise.

 

Marcel. – Aïe, aïe, aïe, ma mère ! Quelle chaleur! C’est pas humain de faire travailler un homme par un temps pareil.

Jeanine, off. – Marcel, viens m’aider à ranger ces caisses vides… Et presse-toi un peu !

Marcel. – Pourquoi se presser ? Par cette chaleur? Tu es folle !

Jeanine, entrant. – Accélère le mouvement je te dis. (Elle prend une caisse et retourne dans la remise.)

Marcel. – Et voilà ! Comme d’habitude, c’est elle qui est pressée et c’est moi qui dois me dépêcher. C’est pas une sœur, c’est une esclavagiste.

Jeanine, off. – Active un peu Marcel, il faut mettre les clémentines au frais, il fait trop chaud.

Marcel. – Ah ça ! Pour faire chaud, il fait chaud ! Il fait tellement chaud que si tu jettes un œuf en l’air, quand il retombe, il se casse pas, il est cuit dur ! Aïe, aïe, aïe, ma mère ! Moi je suis pas cuit, je suis brûlé. Je sens même plus la transpiration, je sens le roussi. Je me déshydrate pas, je me momifie.

Jeanine, entrant. – T’as qu’à boire un peu d’eau. En tout cas, les caisses, c’est moi qui me les coltine toute seule, comme d’habitude. (Elle ressort avec une autre caisse.)

Marcel. – Mais non, attends ! Je vais t’aider, je vais t’aider.

Jeanine, off. – Je n’ai plus besoin de toi. Finis donc de balayer cette cour, grand fainéant.

Marcel. – Aïe, aïe, aïe, ma mère ! Tous les jours c’est pareil : le balai, les clémentines ; les clémentines, le balai ! C’est pas une vie, ça ! (Un temps puis :)

Massimo, entrant de chez lui. – Bonjour Marcel ! Tu passes encore le balai ? C’est pas possible, tu aimes ça ? Si ça te fait plaisir, tu peux venir balayer mon salon de coiffure…

Marcel. – Oh c’est malin, ça !… J’en ai ras la chéchia du balai ! (Ramassant un ballon qui traînait.) Dire que j’avais une carrière à faire dans le football ! Une grande carrière !

Massimo. – Tiens, je ne savais pas que tu avais joué au football…

Marcel. – Mais moi monsieur Grapazzianetti, j’étais un artiste du ballon, un virtuose de la chaussure à crampons. J’aurai pu être un grand professionnel. Partout on m’appelait… Le grand Marcel Kamoun.

 

Massimo. – Toi ?

Marcel. – Vous en connaissez un autre de Marcel Kamoun ? Massimo. – Tu étais plus doué pour le ballon que pour le balai ? Marcel. – Si j’étais doué ? Mais j’étais un dieu du ballon rond,

je vous dis. J’avais même inventé la chaussure pour tirer à ras le poteau, alors. Oui Môssieur. Parce que moi les chaussures, hein !

Massimo. – Peut-être, mais ça ne suffit pas pour être footballeur professionnel.

Marcel. – Non, évidemment, mais en plus, j’avais un truc infaillible.

Massimo. – Ah oui ? Lequel?

Marcel. – Attention, un truc de professionnel. Un truc que même l’entraîneur du Gallia Sport il aurait voulu que je lui apprenne… Mais il m’a pas demandé poliment, alors…

Massimo, faussement admiratif. – Ah !

Marcel. – Oui môssieur, j’avais inventé un gri-gri extraordinaire, un mouvement de jambes unique au monde entier. Un truc imparable. J’avais inventé… Le coup-de-pied-croisé- retourné.

Massimo. – Le quoi ?

Marcel. – Le coup-de-pied-croisé-retourné. J’explique. D’abord, tu pénètres dans la surface. Un dribble à droite, une feinte à gauche, facile. Après, tu te places dos au but…

Massimo. – Et pourquoi dos au but ?

Marcel. – Pour que l’adversaire, il se pose des questions. Parce que quand il se pose des questions, l’adversaire, il est cloué.

Massimo. – Et après ?

Marcel. – Après c’est technique. C’est LA technique! Tu lèves le bras gauche. Tu regardes par-dessus ton épaule droite. Tu te retournes du côté gauche et tu tires du pied droit ! Le gardien il est perdu, il est cloué, il est cuit et but ! Tenez, comme ça… (Il le fait avec le ballon qui finit sa course dans la remise. On entend un grand bruit de caisses renversées et les cris de Jeanine).

Jeanine, entrant avec le ballon à la main. – Qu’est-ce que c’est que ça ? Tu joues au football ? (Elle prononce fouteballe.) Tu joues au football au lieu de venir m’aider? Mais tu es fou ou tu veux ma mort ?

Marcel. – Mais… Ben c’est… Enfin c’est… C’est le ballon qui m’a échappé des mains et pftt !

Jeanine. – Te moque pas de moi, assassin. Le ballon, à la vitesse où il est arrivé, il a fallu un sacré coup de pied. Et j’ai bien envie de te mettre le même où je pense.

Marcel. – Je te jure, Jeanine, je ne l’ai pas fait exprès !

Jeanine. – Je sais pas ce qui me retient de…

Massimo. – Calmez-vous voyons ! Tout ça n’est pas bien grave.

Jeanine. – Pas grave ? J’ai failli être écrabouillée par dix caisses de clémentines.

Marcel. – Elles étaient vides les caisses, alors quand même…

 

Jeanine. – Tu veux que je t’en casse une sur la tête pour voir ?

Massimo. – Du calme, du calme! Allez, j’offre l’apéritif !

Installez-vous, je reviens.

Marcel. – Ça, c’est une bonne idée ! (Il s’assied à la table et Massimo sort chez lui.)

Jeanine. – Après tout, soit ! (Elle s’assied.) Mais tu ne l’emporteras pas au paradis, toi !

Massimo, off. – Il faut l’excuser. Marcel il n’aime pas le balai. Le balai c’est pas pour les hommes, les vrais. (Entrant avec l’anisette.) Chez nous, un homme qui passe le balai, c’est un cornuto.

Marcel. – Dis donc !

Massimo. Scusi Marcel ! Je dis pas ça pour toi. Toi tu peux pas être cornuto, tu n’es pas marié.

Jeanine, rectifiant. – Il n’est TOUJOURS pas marié, nuance.

Marcel. – C’est parce que j’ai pas encore trouvé la bonne, pardi.

Jeanine. – La bonne ? Pour l’instant c’est moi la bonne. C’est moi qui trime.

Massimo. – Ça c’est une honte de faire travailler une déesse comme vous. (A partir de là, Massimo sera de plus en plus entreprenant vis-à-vis de Jeanine.) Installez-vous, très chère petite madame…

Jeanine. – Ça va, ça va. La vérité c’est que Marcel est un grand timide avec les dames.

Marcel. – C’est pas vrai. J’arrive pas à me décider, c’est tout.

Jeanine. – Dès que tu es en présence d’une femme tu perds tous tes moyens.

Massimo. – Moi c’est tout le contraire. Quand je vois une belle femme. Oh ! Mamma mia !

Jeanine. – Lui, ça lui coupe le sifflet mais j’espère qu’il finira par trouver chaussure à son pied.

Marcel. – Sûr et certain ! Moi, la chaussure, ça me connaît!

Jeanine, prenant Marcel par les joues. – Il n’a pas un charme fou mais il n’est pas laid non plus.

Massimo. – Moi, ça me connaît le charme. Les Américains ils appellent ça le sex-appeal.

Jeanine. – A piles ? Ah, lui, il n’a pas de piles… Il est loin d’être survolté, surtout au boulot.

Massimo. – Mais vous, vous avez le charme, chère Jeanine.

Jeanine. – Doucement, doucement. Je vous rappelle que vous, vous êtes marié.

Massimo. – Ne vous méprenez pas, j’aime mon épouse et, mon Odette, elle me suffit amplement.

Marcel. – C’est pourtant pas Gina Lollobrigida. Massimo, furieux. – Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Marcel. – Eh ben je veux dire que comme beauté…

Massimo. – Quoi comme beauté? Qu’est-ce que ça veut dire ? Elle est peut-être pas Miss Constantine mon Odette mais est belle à sa manière.

 

Jeanine. – Bien sûr ! (En donnant un coup de torchon à Marcel.) Il est bête celui-ci.

Massimo. – Odette, c’est à l’intérieur qu’elle est belle. Elle est si tendre, si gentille, si féminine…

Odette, entrant furieuse de la salle, un chiffon légèrement taché de sang à la main. – Regardez! Regardez le sang de mon fils ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! J’ai failli pas le reconnaître, moi, sa propre mère ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Mon fils ! Le pauvre, mon fils, le pauvre !

Massimo. – Mais où il est Giovanni ? Où il est notre fils ?

Odette. – Il est chez le docteur pardi ! Je suis venue chercher des sous.

Jeanine. – Mais qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?

Odette. – C’est votre Claude qui l’a battu, comme d’habitude!

Ah ! Le pauvre, mon fils, le pauvre !

Jeanine. – Et pourquoi ce serait mon Claude qui l’aurait abîmé votre chérubin ?

Odette. – Mais c’est toujours lui, c’est son souffre-douleur. Il le persécute.

Jeanine. – Mon fils il persécute personne. C’est le vôtre qui fait le complexe de la persécution.

Odette. – Le complexe? Non mais vous l’entendez? Mon fils, il fait pas le complexe. Dans la famille ça se fait pas le complexe. On est des gens comme il faut, nous. Mais quand on nous cogne, ça nous fait pas des complexes, ça nous fait des bleus. Vous verriez dans quel état il l’a mis ce petit voyou. Le pauvre, mon Giovanni le pauvre !

Jeanine. – Mon fils, il a dix ans, c’est pas un voyou !

Odette. – C’est pas un voyou, c’est un sanguinaire, un barbare, un malade! Cette fois je vais porter plainte, ma petite !

Jeanine. – Mon Claude c’est pas un malade, ma grosse !

Odette. – Oh !!! Tu vas voir ! Bourrique ! (Elles sont prêtes à en venir aux mains.)

Massimo. – Mais elles ne vont pas se battre tout de même!

Odette. – Amenez-le moi votre vaurien. Si vous ne voulez pas le dresser, je vais m’en charger.

Jeanine. – Personne ne touchera un cheveu de la tête de mon Claude et surtout pas une cinglée!

Odette. – C’est moi la cinglée. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je vais t’écraser, punaise !

Marcel, prenant Jeanine par le bras.                                         – Allons, allons mesdames.

Jeanine. – Lâche-moi Marcel, je défends mon fils !

Odette. – Un criminel, un assassin !

Jeanine, prenant le balai qui traîne. – Tu vas tâter de mon balai !

Odette. – Sorcière !

Jeanine. – Chameau!

Elles se ruent l’une sur l’autre.

Marcel. – Mais c’est fini, oui ? Faites quelque chose, Massimo.

 

Massimo. – Mais quoi ?

Odette. – Petite peste !

Jeanine. – Je vais lui arracher les yeux.

Marcel. – Jeanine, arrête ! (Prenant un coup au passage.) Aïe ! Jeanine, nom d’une pipe, lâche-là ! (Il parvient à la maîtriser.) Jeanine ça suffit ! Massimo, calmez votre femme bon sang ! Un peu d’autorité !

Massimo, après quelques hésitations, autoritaire. – Euh !

Odette, ça suffit, rentre à la maison.

Odette. – Qu’est-ce qui te prend toi ?

Massimo, tout doux. – Euh ! Scusi ma canette. Odette. – J’aime mieux ça. Ton porte-monnaie? Massimo. – Tout de suite ma canette. (Il le lui donne.)

Odette, repartant par la salle. – Vous ne l’emporterez pas au paradis, espèce de garce !

Jeanine. – Oh ! Cette fois je…

Marcel, l’arrêtant. – Allez, calme-toi. Ça n’en vaut pas la peine.

Un téléphone sonne dans la maison.

Jeanine. – Mais je suis calme. Fiche-moi la paix et va plutôt décrocher le téléphone.

Marcel y va.

Massimo. – Je suis vraiment désolé. Veuillez croire que…

Jeanine. – Que quoi ?

Massimo. – Odette, c’est une impulsive, mais elle ne pense pas ce qu’elle dit.

Jeanine. – Oh que si, elle le pense ! Et vous aussi peut-être.

Massimo. – Moi ! Jamais je n’oserais penser des choses pareilles d’une personne aussi charmante. Vous qui êtes si douce, si jolie, si… Vous que les yeux, ils sont comme des étoiles dans la nuit. Vous que la bouche, elle est comme un fruit mûr que l’on voudrait mordre dedans. (Il se fait pressant.) Vous que…

Jeanine. – Eh là ! Où il est parti le barbier de Séville?

Massimo. – Mais où vous voulez. Avec vous j’irai n’importe où, sur la Lune ou plutôt… Sur Vénus.

Jeanine. – Je ne veux rien savoir de vos voyages dans le cosmos. C’est l’anisette ou le soleil que vous ne supportez plus ?

Massimo. – Ce que je ne supporte plus c’est de vous avoir comme voisine et pas comme maîtresse.

Jeanine. – Vous êtes complètement fou.

Massimo. – Oui, j’ai suis fou, fou de vous depuis le premier jour où je vous ai vue.

Jeanine. – Ça ne vous a pas encore passé, depuis le temps ? Notre première rencontre remonte à près de dix ans et ce jour là vous n’étiez pas fier. Vous débarquiez d’Italie, et vous vous faisiez tout petit.

Massimo, soudain refroidi. – C’est que les circonstances elles étaient assez pénibles pour moi…

 

Jeanine. – Eh oui ! Mussolini emprisonné, l’Italie libérée, ça sentait plutôt le roussi, non ?

Massimo. – Qu’allez-vous chercher là ? Non, c’est le climat de l’Italie du nord qui me convenait pas. Le docteur il avait dit qu’il me fallait beaucoup de soleil et du temps sec.

Jeanine. – C’est vrai qu’à l’époque il commençait à pleuvoir dru en Italie.

Massimo, bêtement. – Si.

Jeanine. – A pleuvoir des coups de triques sur les chemises noires des fascistes !

Massimo. – Je n’ai jamais porté la chemise noire ! (Regard lourd de Jeanine.) Gris foncé peut-être…

Jeanine. – Arrêtons là. Cette époque est déjà bien loin.

Reprenez vos esprits et rentrez chez vous.

Massimo, repartant à l’assaut. – Mais quand je vous vois, et je vous vois tous les jours, mon sang il chauffe et mon esprit c’est le Vésuve ! Vous ne m’avez pas accordé vos faveurs à l’époque mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. (Il devient très entreprenant.)

Jeanine. – Arrêtez ! Ah si mon pauvre Simon était encore de ce monde, il vous…

Massimo, la prenant dans ses bras. – Mais si tu m’avais épousé à la place de ce pauvre Simon, je t’aurais fait vivre la dolce vita !

Jeanine. – Mais, auprès de Simon, je la vivais tous les jours la

« dolché-comme-vous-dites ». Et je la vivrais encore sans ce maudit accident. Lâchez-moi!

Massimo. – Mais ça c’est le passé. C’est loin. Il est temps de penser à toi.

Jeanine. – Ce sont mes affaires, pas les vôtres !

Massimo. – Il te faut un homme, un vrai, un macho comme moi, avec du poil partout.

Jeanine. – Ah ! Au secours !

Massimo. – Maintenant ça suffit ! Je n’en peux plus ! (Perdant complètement les pédales.) Il faut que tu sois à moi. Viens à la maison. Nous avons le champ libre, Odette en a pour des heures chez le toubib.

Jeanine. – Lâchez-moi! Au secours !

Massimo. – Ne crie pas ! Pas tout de suite ! Je t’emmène au septième ciel, au huitième et peut-être bien davantage… Raaaahhh!

Jeanine. – Au secours ! Marcel!

Massimo. – Raaahh!!! Sentir ton parfum ! Sentir ton corps contre le mien!

Jeanine. – Marcel! Marcel!

Massimo. – Ta bouche, tes yeux, tes hanches, tes… Raaahh!!! (Marcel entre, affolé.) Je veux tout !

Marcel. – Lâchez ma sœur immédiatement!

Massimo, surpris, lâche Jeanine. – Ah !

 

Massimo, obéissant par peur, sur le seuil de sa porte. – Je me vengerai! Porco de Villanova! (Il sort.)

Marcel. – Ça va toi ?

Jeanine. – Ça va, ça va. Je croyais que ça lui avait passé depuis le temps.

Massimo, pointant le nez. – Je vous jure qu’à partir d’aujourd’hui, ma raison de vivre sera de causer votre perte, par tous les moyens.

Marcel, lui jetant un caillou. – Couché !

Massimo, en disparaissant. – Aïe ! Porco de Villanova! (Dans ce qui suit, il passera souvent la tête pour essayer...

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