Un hall d'aéroport.

Des banquettes, des fauteuils; des affiches qui vantent les séjours dans les pays à haute valeur touristique ajoutée.

Trois personnes sont assises, leurs bagages à côté d'elles, deux femmes et un homme. L'homme est habillé d'un complet anthracite, il porte un chapeau. Age : environ 35 à 45 ans. La première femme est en tailleur Çhanel, bcbg, âge entre 40 et 50 ans. La seconde femme est plus jeune, environ 25 ans, tenue beaucoup moins stricte.

Au début l'homme est en train de lire une revue, style Globe ou Evénement du Jeudi ou Nouvel Obs. La femme a sorti un petit miroir et se maquille. La jeune fille a sorti un petit carnet où elle note ses impressions sur la dernière nuit qu'elle vient de passer avec son nouveau petit ami.

Annonce dans les hauts parleurs de l'aéroport :

« Votre attention, s'il vous plaît, le vol 732 à destination de Sarajevo ne pourra partir comme prévu à 17 h 25 en raison d'une légère perturbation sur l'aéroport, due à des grêlons d'origine serbe. Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de la dépression qui touche cette zone heure par heure. Dès qu'une accalmie sera annoncée, le vol 732 pourra décoller pour la perle des Balkans, Sarajevo, cette ville magnifique, célèbre pour l'hospitalité de ses habitants. »

L'homme: Encore un report du vol 732! C'est lassant à la fin!

La femme: Oui. Ils exagèrent Vraiment. Pour une chute de grêlons. C’est trop fort!

L'homme: Trop fort, oui. Dans ces conditions, on ne décollerait jamais! La dernière fois j'ai dû attendre deux jours avant que mon avion décolle! Tout ça, parce que les Serbes avaient lâché des pruneaux sur les pistes. Alors, vous pensez, pas question d'atterrir. (Silence.) .

La femme: Vous allez souvent à Sarajevo?

L'homme: Environ tous les quinze jours. Je suis employé au service des...

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