C’est ouf comme le monde est petit

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Des scolaires de différents établissements de France ont été sélectionnés pour participer à une rencontre sur le thème des jeux olympiques. Un animateur en formation les reçoit dans la cour intérieure d’un collège. Ces élèves vont se découvrir au fil du temps. Ils se retrouvent costumés pour chanter et danser.

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Décor (1)

Dans une cour d'un collège.Une cour intérieure d'un établissement scolaire. Côté jardin un couloir qui mène aux chambres. Au fond une porte qui va vers le hall d'accueil. Côté cour une porte qui mène aux salles de classes. A jardin une petite table sur laquelle est posé un ordinateur. Au milieu, un joli puits qui agrémente cette cour entouré de quelques bancs et murets. La scène se passe de nos jours.

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C’EST OUF…

      COMME LE MONDE EST PETIT

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                           

 

 

 

 

 

     Jean-Michel ARNAUD

C’est ouf, comme le monde est petit.

 

 

Le rideau s’ouvre sur un décor extérieur.

La façade de la cour intérieure d’un établissement scolaire. Côté jardin, un couloir qui mène aux chambres. Au fond une porte qui va vers le hall d’accueil. Côté cour une porte qui dirige vers les salles de classes. A jardin une table sur laquelle est posé un ordinateur. Au milieu un joli puits qui agrémente cette cour, entouré de quelques bancs et murets.

La scène se passe de nos jours.

3 garçons

12 filles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par ordre d’entrée en scène :

 

Jérémy

Mickaël

Noé

Alysée

Morgane

Lison

Lya

Abby

Théa

Jeanne

Eléna

Lirya

Joye

Aloyse

Charlen

 

 

 

 

Deux enfants espiègles apparaissent par la porte côté cour. Ils s’avancent dans la cour. Jérémy se dirige vers la table et s’assoie .Mickael  pose son enceinte et se met à danser façon Moonwalk  songs en avant-scène. Jérémy lit sur l’ordi à voix basse. Puis…

Jérémy : Mickael, écoute ça. Baisse le son. «  Pour réussir ton examen d’animateur, tu vas accueillir six groupes de deux filles. Tu leur demanderas de te confirmer d’où elles viennent et quelle spécialité elles ont apporté. »

Mickael : (en continuant de danser) C’est quoi ce truc de ouf ?

Jérémy : C’est un mail sur l’ordi de Noé, le pion du bahut.

Mickael : Pour nous venger des punitions qu’il nous a mis, tu n’as qu’à effacer le message.

Jérémy : Attends, écoute ce n’est pas fini. «  Tu les enverras dans leur chambre respective. Tu n’oublieras pas, avant, de mettre les petites pancartes sur les portes. Et tu leur parleras de la surprise qui les attend. »

Mickael : C’est nous plutôt qu’on va lui faire une surprise…et pas qu’une.

Noé arrive côté jardin par le couloir des chambres. Surpris.

Noé : Mais sérieux, vous foutez quoi, là ? Retournez chez vous. Vous n’avez rien à faire ici, pendant les vacances.

Jérémy : (moqueur) Tu as été mettre les petites pancartes sur les portes ?

Jérémy se lève se dirige vers la porte du fond. Mickael continue le moonwalk.

Mickael : Alors, comme ça tu vas recevoir, des filles ?

Noé pousse Mickael et Jérémy par la porte du fond.

Noé : Vous avez lu sur mon ordi ? Vous allez disparaitre. C’est mon examen de futur animateur, je n’ai pas envie de le rater.

Jérémy : C’est quoi ces groupes de filles.

Noé : Ce sont des filles de différents établissements scolaires de France qui ont gagné le concours de la meilleure affiche pour les JO.

Mickael : Et pourquoi, elles viennent dans notre école.

Noé : Parce que je suis pion ici et que je passe mon exam. Et en plus on est bien desservis par les trains.

Jérémy : Si elles prennent le train elles ne sont pas prêtes d’arriver.

Noé : Ça m’étonnerait les premières arrivent cet après-midi.

Mickael : C’est quoi la surprise ?

Noé : Ça vous ne le saurez pas, vous êtes capable de tout foutre en l’air.

Mickael : Pour nous venger des punitions que tu nous as donné, on va  tout foutre en l’air quand même. Allez viens Jérémy. On va se marrer.              (Ils sortent, avec l’enceinte)

Noé : (Il crie) Ne faites pas les andouilles. Je vais être noté. J’ai envie de réussir mon exam. Alors, je ne veux pas vous croiser avant demain matin.

Entrée des vendéennes, par le fond, elles ont chacune un sac à dos.

Alysée et Morgane : Hello

Noé : Bonjour, bienvenue. (Noé essaiera de parler.)

Alysée : Moi, c’est Alysée. C’est  ici le rassemblement des gagnantes des affiches des JO ?

Morgane : Moi, c’est Morgane. Le taxi à un peu tourné en rond depuis qu’on est sorties du train.

Alysée : On vient de Vendée,  on a apporté une brioche comme spécialité. (Elle lui donne la brioche. Noé va la déposer sur la margelle du puits).

Morgane : En Vendée, si tu n’aimes pas la brioche tu n’es pas vendéen.

Alysée : Tes parents ils t’obligent presque à en manger,  avant de manger du pain.

Morgane : C’est pour ça que le vendéen, il  a de la brioche.

Noé : Oui, et à part la brioche ?

Alysée : Super contentes d’avoir déchiré  le concours.

Morgane : Notre classe de 3ème, a fini la meilleure du collège.

Alysée : Et au tirage au sort, c’est nous qui avons gagné les deux places.

Morgane : On va checker les autres gagnantes aussi ?

Noé : Oui, oui.

Laura : Ah ouais ça va être trop ouf !

Morgane : Je sens qu’on va bien s’amuser. C’est génial.

Noé : Je vais vous expliquer ce que vous allez faire.

Entrée des bretonnes par le fond, elles ont chacune un sac à dos.  

Lison et Lya : Coucou

Les autres : Bonjour. (Noé essaiera de parler.)

Lya : Moi, c’est Lya. C’est  bien là pour les gagnantes des affiches des JO ?

Lyson: Moi, c’est Lison. Quelle galère pour venir en train jusqu’ici.

Alysée : Vous venez d’où, vous ?

Lison : De Bretagne.

Lya : Plus précisément de Brest.

Morgane : Votre spécialité c’est le tonnerre. Le tonnerre de Brest.

Lison : Très drôle la vanne.

Morgane : On a toute la collection des Tintin et Milou chez moi.

Lya : Et Astérix, il habite dans un village de Bretagne.

Alysée : (moqueuse) Et Bécassine c’est ta cousine, aussi ?

Lison : Ah, très drôle. Nous on a apporté un kouign-amann.

Lya : C’est ma grand-mère de Perros-Guirec  qui l’a fait.

Alysée : C’est quoi ça, un King amane ?

Lison : Un kouign-amann, c’est un gâteau de notre région, c’est très bon.

Morgane : Nous, on a apporté une brioche, c’est très bon aussi.

Noé : Bon,  les vendéennes vous partez par ce couloir pour rejoindre votre chambre. Vous verrez, il y a une pancarte sur la porte c’est marqué les vendéennes. Vous trouverez des explications et une surprise.

Alysée : Ok à tout à l’heure, je kiff les surprises.

Morgane : Moi, pas toujours, tu vois. (Elles sortent à jardin)

Lya : Ils auraient pu  faire le rassemblement plus près de la Bretagne.

Lison : Je le mets où le Kouign-amann ?

Lya : Là, tu vois bien, auprès de la brioche des vendéennes, sur le puits.

Lison : Notre classe de 3ème a fini la meilleure du bahut.

Lya : C’est trop cool de gagner ce week-end surprise.

Lison : au fait, qu’est- ce qu’on va faire comme truc ?

Lya : Ce serait cool s’il y avait un fest- noz de prévu ?

Lison : Non, mais tu rêves, on n’est pas  aux  Vieilles Charrues.

Les vendéennes reviennent à jardin

Alysée : Il est où l’animateur ?

Morgane: C’est ça la surprise ? Il y a une grosse araignée dans notre chambre.

Noé : Ah bon, je ne comprends pas, je vais voir. (Il sort à jardin)

Jérémy et Mickael apparaissent dans l’entrebâillement de la porte, côté cour.

Jérémy : Alors, on a peur des araignées.

Les filles reculent et se rassemblent

Mickael : Les vilaines araignées qui montent partout.

Jérémy : Attention, l’animateur, il n’est pas cool.

Mickael : Attention, c’est un relou (Ils disparaissent)

Ensemble : Ça vient de par là-bas.

Noé : (qui revient à jardin) : C’est une araignée en plastique.

Alysée : On ne pouvait pas savoir nous.

Morgane : On a entendu des voix de gars là-bas. (Ils vont voir)

Noé : Je ne vois rien. Vous pouvez retourner les vendéennes.

Alysée : Ok, mais on voudrait bien avoir, la vrai bonne surprise.

Morgane : J’ai aperçu un sac dans la chambre, ça doit être ça.

Alysée et Morgane s’apprêtent à sortir par le couloir.

Entrée des provençales par le fond, chacune avec un sac à dos.

Abby et Théa : Salut.

Les autres : Bonjour.

Les vendéennes reviennent sur leurs pas

Abby : Moi, c’est Abby. Enfin on est arrivé, ce n’est pas trop tôt.

Théa : Moi, c’est Théa. Comme on dit chez nous au-dessus de Valence, c’est  le Pôle Nord.

Alysée : (s’approche d’Abby) Mais on se connait nous !

Abby : Alysée, mais qu’est-ce que tu fais là ?

Morgane : (elle s’avance aussi) Ah, mais  c’est Abby !

 Alysée, Morgane et Abby s’embrassent. Ethan s’assoie à son ordi.

Théa : (s’avance vers le public) C’est ouf comme le monde est petit.

Lya : (S’avance vers Théa) C’est marrant, j’ai l’impression de t’avoir vue quelque part !

Lison : C’est bizarre, moi aussi.

Alysée : Avec Morgane, on a gagné le concours de la meilleure affiche dans notre collège.

Morgane : Tu habites où maintenant ?

Alysée : Ça fait combien de temps que tu es partie ?

Abby : Deux ans. J’ai suivi ma mère dans le sud.

Alysée : Oh ! La, la, ça doit te manquer la Vendée.

Morgane : Tu vas pouvoir remanger de la brioche. Regarde.

Noé : (il se lève) C’est bon, les vendéennes, vous y allez.

Morgane : A tout à l’heure, on va se revoir. (Elles sortent)

Lya : Vous habitez où dans le sud ?

Noé souffle et se rassoit

Théa : On vient d’Avignon.

Lison : Vous êtes déjà allé au festival ?

Théa : Il n’y a pas longtemps que je suis arrivée à Avignon.

Lya : Tu étais où, avant ?

Théa : J’étais sur Paris. Mes parents en ont eu ras le bol de la vie parisienne.

Lya : Ce n’est pas à Paris que je t’ai vue, je n’y ai jamais mis les pieds.

Lison : Et toi, Abby, tu es déjà allé au festival ?

Abby : Non, pas encore, mais ma mère m’a promis de m’y emmener.

Lison : Depuis le temps que je rêve d’y aller. Ça doit être trop cool.

Noé : Bon, les bretonnes,  vous filez dans votre chambre.

Lya : Je suppose que sur la porte c’est marqué, les bretonnes ?

Lison : Nous aussi, on va trouver une surprise dans notre chambre ?

Lya : Une araignée ou des punaises de lit ?

Noé : Vous verrez bien. Allez filez. (Elles sortent à Jardin)

Abby : La Bretagne, c’est  tout près de la Vendée.

Théa : Ouais, je sais, j’y vais en vacances chez mes grands-parents.

Abby : Ils habitent où, tes grands parents ?

Théa : A Perros-Guirec, sur la côte de granit rose.

Noé : Les provençales, j’ai l’impression d’entendre des cigales.

Abby : Il ne souffle pas jusqu’ici le mistral.

Noé : Ah, ah, ah ! Bon à part ça ?

Théa : On est en 4ème, et notre classe était la meilleure du collège.

Abby : Comme d’hab.

Théa : On a apporté du nougat.

Abby : C’est une spécialité de Montélimar,  ce n’est pas loin de chez nous.

Théa : Mon père voulait que j’apporte du Châteauneuf du Pape, mais on n’avait pas le droit d’apporter de l’alcool.

Abby : Je le pose où le nougat ?

Théa : Pose-le sur le puits près de la brioche.

Abby : Qu’est-ce qu’on va faire dans ce trou paumé ?

Théa : Nous, on a l’habitude des soirées qui envoient.

Abby : On ne fait pas que de danser sur le pont d’Avignon.

Théa : Ça c’est bon pour la légende.

Les bretonnes reviennent à jardin

Lison : Elle n’est pas drôle ta surprise.

Lya : Il n’y a pas d’électricité dans notre chambre.

Noé : Ben, j’ai vérifié toutes les chambres en début d’après-midi. Bizarre. Je reviens. (Il sort à jardin)

Jérémy et Mickael apparaissent dans l’entrebâillement de la porte.

Jérémy : Alors, on a peur dans le noir.

Les filles reculent et se rassemblent.

Mickael : On a peur du grand méchant loup.

Jérémy : Attention, l’animateur, il n’est pas cool.

Mickael : Attention, c’est un relou. (Ils disparaissent)

Lya : Ça vient de par là-bas.

Lison : C’est surement les mêmes que  tout à l’heure.

Noé : Le jus était coupé, c’est chelou.

Théa : On a entendu des voix qui venaient de là-bas.

Noé : Ils vont m’exploser ma soirée ces deux-là.

Abby : Il ne faut pas s’énerver comme ça.

Théa : C’est qui, ces deux-là ?

Noé : Non, c’est rien. Vous pouvez y aller les bretonnes.

Les bretonnes s’apprêtent à sortir.

Lya : (Elle se retourne) Perros-Guirec ! On t’a vu au bar de la plage l’été dernier.

Théa : Ah oui, c’est vrai, l’été dernier j’ai passé mes vacances chez mes grands-parents.

Lison : Quand on n’était pas à la plage on était au bar.

Lya : Lison est venue avec moi, l’année dernière à Perros.

Abby : (s’avance vers le public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Lison : Et on est encore ensemble aujourd’hui. Bon là, il y a un peu de trafic.

Noé : (il se lève) C’est bon les bretonnes, vous y allez.

Les bretonnes sortent à jardin

Abby : A tout à l’heure pour la surprise.

Entrée des basques par le fond, chacune avec un sac à dos. Eléna avec un violon.

Eléna et Jeanne : Hey

Les autres : Bonjour

Jeanne : Moi, c’est Jeanne. C’est  ici le rassemblement des gagnantes  des affiches des JO ?

Lise : Moi, c’est Eléna. C’est la première fois que je monte dans le TGV, c’est trop cool.

Abby : Vous arrivez d’où ?

Jeanne : On vient du Pays basque.

Elena : D’un collège de Saint Jean de Luz.

Jeanne : On a apporté des macarons, c’est une spécialité du coin.

Eléna : On est en classe de 6ème et on a gagné le concours.

Jeanne : Moi, j’aime beaucoup dessiné, c’est de famille.

Eléna : On est allé en voyage de classe à Barcelone.

Jeanne : On a visité les installations des JO de 1992.

Eléna : Ça nous a beaucoup inspiré pour faire l’affiche.

Jeanne : L’année prochaine en  5ème, on ira visiter l’Andalousie.

Eléna : On visitera Séville, Grenade et Cordoue, il parait que c’est très beau.

Jeanne : Je les mets où les macarons ?

Théa : Regarde, mets les sur le puits, à côté de la brioche et du nougat.

Jeanne : Oh, du nougat, c’est trop bon, j’adore.

Noé : Les provençales, vous allez dans votre chambre et on se retrouve tout à l’heure. Vous verrez c’est marqué, les provençales sur la porte.

Abby : Et on va trouver une surprise dans la chambre, c’est cela ?

Elles sortent à jardin

Eléna : J’ai emporté mon violon, la prof a dit qu’on allait faire une chanson.

Noé : Ah, mais elle ne pouvait pas se taire, celle-là.

Jeanne : Alors dans le train, on a commencé à en écrire une sur les JO.

Eléna : Sur un air qu’on a appris à l’école de musique.

Jeanne : Oui, parce que moi aussi, je suis à l’école de musique, mais je fais du piano. C’est moins pratique à emporter.

Noé : Attendez, j’ai une idée, j’envoie un mail à mon directeur.

Eléna : C’est quoi, la surprise dans la chambre ?

Entrée des savoyardes par le fond chacune avec un sac à dos.

Lyria et Joye : Bonjour.

Les autres : Bonjour

Lyria : Moi, c’est Lyria. On est enfin arrivées, ce n’est pas trop tôt.

Joye : Moi, c’est Joye. Je préfère prendre le train à crémaillère pour aller à la mer de glace, c’est plus rigolo que de prendre le TGV.

Eléna : Nous aussi on a un train à crémaillère.

Joye : Chez nous c’est le train de Montenvers.

Eléna : Chez nous dans les Pyrénées, il s’appelle le train de la Rhune.

Jeanne : Vous arrivez de quelle région ?

Lirya : On vient de la Haute-Savoie, dans les Alpes.

Jeanne : On a appris en classe que le Mont blanc ne fait plus que 4805 mètres, il a perdu 2 mètres.

Joye : Comme ma grand-mère, en vieillissant, il rétrécit grave.

Retour des provençales par jardin

Abby : On ne trouve pas notre chambre.

Théa : On se doute laquelle c’est. C’est la seule qui n’a pas de pancarte.

Noé : Mais, enfin, je les ai toutes mises cet après-midi. Bon, venez avec moi.

Joye : Et nous on fait quoi ?

Noé : Restez là je reviens.

Noé et les provençales sortent à jardin

Jérémy, avec une pancarte et Mickael entrent par le fond.

Jérémy et Mickael : Bonjour.

Les filles : Bonjour.

Jérémy: Ça va, vous aussi, vous avez fait une belle affiche ?

Mickael : Vous aussi, vous avez emporté une petite spécialité qui se mange.

Jérémy dépose discrètement la pancarte sur le banc.

Joye : On a apporté de la confiture de myrtilles.

Jeanne : Nous on a apporté des macarons.

Mickael : Des macarons et de la confiture, c’est parfait, je prends.

Eléna : Vous êtes qui vous d’abord ?

Lirya : Ne lui donne pas, ils ne m’inspirent pas ces deux gars.

Jérémy : N’ayez pas peur, on veut seulement embrouiller l’animateur.

Mickael : Attention, le voilà. On se barre. (Ils sortent par le fond)

Noé arrive à jardin par le couloir.

Joye : On a vu deux garçons un peu chelou.

Lyria : Ils ont voulu prendre la confiture de Myrtille qu’on a apportée.

Eléna : Ah, il y a une pancarte sur le banc, c’est marqué Provençales, dessus.

Lyria : Ah, ce sont eux qui ont dû la déposer là.

Noé : Ils vont tout foutre en l’air ces deux-là. Je vais essayer de les retrouver. Ils vont passer un sale  quart-d’ heure. (Il sort par le fond)

Joye : C’est quoi la surprise, vous savez vous ?

Eléna : Non, on ne sait pas et les provençales ne savent pas non plus.

Jeanne : Vous habitez où en Haute-Savoie ?

Lyria : On vient de Chamonix.

Jeanne : Je connais. Quand j’habitais à Lyon, j’allais tous les ans au centre UCPA pour faire du ski.

Joye : Trop drôle, mes parents travaillent là-bas. J’y vais souvent. Si ça se trouve on y était peut-être ensemble.

Jeanne : Maintenant je fais du ski dans les Pyrénées, c’est plus près.

Eléna : Et moi, je fais du surf à Biarritz.

Lyria : Faire du surf sur les lacs, chez nous ce n’est pas facile.

Joye : Quand je repense qu’elle est venue dans le centre UCPA.

Lyria : (au public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Noé revient par le fond

Noé : Où sont-ils planqués ? Vous êtes encore là les basques ?

Eléna : On attend les consignes.

Noé : Bon très bien. Filez dans votre chambre. Vous trouverez un sac dans lequel il y a une consigne et une surprise.

Eléna : On suppose que c’est marqué, les basques sur la porte

Les basques sortent à jardin, Noé s’assoit à l’ordi.

Noé : (à lui-même) Ah génial, il veut bien.

Lyria : Tu peux nous dire la surprise ?

Joye : Rien qu’à nous, on ne le dira pas aux autres.

Entrée des Alsaciennes, par le fond, chacune avec un sac à dos.

Charlen et Aloyse : Salut

Les autres : Bonjour.

Charlen : Moi, c’est Charlen. C’est bien ici le rassemblement des gagnantes des affiches des JO ?

Aloyse : Moi, c’est Aloyse. On suppose qu’on est les dernières.

Noé : Oui.

Lirya : Vous arrivez d’où ?

Charlen : D’Alsace.

Aloyse : On est de la région de Colmar.

Charlen : Moi, j’habite à Kaysersberg.

Aloyse : Et moi à Eguisheim

Joye : C’est quoi ces noms bizarres.

Charlen : Ils ne sont pas faciles à prononcer, mais ils font partie des beaux villages de France.

Aloyse : On est sur la route des vins d’Alsace.

Lirya : C’est chez vous qu’il y a plein de marchés de Noël ?

Charlen : Oui, et pendant tout le mois de décembre, toutes les maisons sont décorées.

Aloyse : Il y a beaucoup de gens qui viennent voir et c’est la teuf tous les jours…ou presque.

Lyria : Avec ma classe, on est allé au marché de Noël de Lausanne en Suisse.

Joye : J’aime bien les marchés de Noël, on mange du chocolat.

Charlen : On a apporté du pain d’épices, on en mange beaucoup par chez nous.

Lirya: Pose-le sur le puits, avec les autres spécialités.

Joye : Ce sera très bon avec la confiture de Myrtille qu’on a apportée.

Aloyse : Vous arrivez de quel endroit ?

Lyria: On vient de Chamonix, en Haute Savoie

Joye : Tout à l’heure, on a vu une fille de Saint Jean de Luz elle venait en vacances où travaillent mes parents.

Charlen : (au public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Lirya : Pour gouter les spécialités des régions, ici c’est super.

Joye : Le pain d’épices d’Alsace, les macarons des basques.

Lirya : Le nougat c’est surement des filles de Provence.

Joye : Par contre les deux gâteaux, je ne vois pas d’où ça vient.

Noé : Bon, les savoyardes, vous filez dans votre chambre.

Lirya : Euh, bien-sûr il y a une petite pancarte sur la porte.

Joye : Et c’est marqué : Les Savoyardes.

Lirya : Et on va trouver une surprise dans une valise comme les autres avec une consigne.

Joye : J’ai hâte de savoir ce que c’est.

Lirya : En espérant que les  gars n’ont pas enlevé la pancarte.

Les savoyardes sortent à jardin

Aloyse : C’est des super pipelettes, les savoyardes.

Charlen : Là, on peut dire qu’on touche les sommets.

Entrée des basques à jardin.

Jeanne : On n’a pas reparlé de la chanson.

Eléna : C’est déjà la fête là-bas, on chante et j’accompagne au violon.

Jeanne : Moi, j’aurais bien aimé accompagné au piano.

Noé: Venez avec moi, j’ai une autre surprise pour toi.

Noé sort avec les basques à jardin.

Jérémy et Mickael entrent par le fond

Jérémy et Mickael : Bonjour.

Les filles : Bonjour.

Charlen : Mais qu’est-ce que tu fais là Jérémy ?

Jérémy : Charlen, ça c’est trop cool.

Aloyse : Tu connais ce gars ?

Charlen : Oui, on s’est connu à Roland Garros.

Jérémy : On était ramasseurs de balles.

Charlen : C’était bien, on faisait la teuf tous les soirs.

Aloyse : (au public) C’est ouf comme le monde est petit.

Charlen : Qu’est-ce que vous faites ici ?

Aloyse : Vous avez aussi gagné le concours des affiches des JO ?

Jérémy : Non, non, pas du tout. C’est qu’on habite là.

Mickael : On connait un peu Noé, l’animateur.

Aloyse : Il a l’air sympa.

Jérémy : Bof, il nous a fait des crasses. C’était notre pion.

Mickael : Alors, on lui fait des blagues pour qu’il rate son exam.

Aloyse : Son exam de quoi ?

Jérémy : Son examen d’animateur. Pour le réussir,  il doit bien vous accueillir et animer votre soirée.

Mickael : Alors, nous, on se venge.

Noé revient à jardin

Noé : Ah, vous voilà, vous. Demain, ça va être votre fête.

Charlen : Non, attend, je les connais, ils sont sympas.

Aloyse : Il t’on fait des blagues, pour rigoler.

Noé : Ça ne m’a pas fait rire. Pour la peine, vous allez venir avec moi. J’ai besoin de vos gros bras. Les Alsaciennes vous filez dans votre chambre.

Charlen : C’est quoi la surprise ?

Noé : Puisque vous êtes les dernières, je peux vous le dire. Comme on est en février, ce soir c’est thème carnaval. Dans votre chambre, il y a un sac avec deux costumes de carnaval. Vous enfilez les costumes et ensuite vous allez chanter la chanson que les basques on composée. Avant de faire la fête toute la nuit. Allez, venez.

Noé sort avec les gars par le fond

Aloyse : Trop cool, on se dépêche.

Entrée des vendéennes en costumes de carnaval par le fond.

Alysée : Eh, regardez, les filles, comme on est belles.

Charlen : Ouah, les beaux costumes de carnaval.

Morgane : Dépêchez-vous d’aller vous changer pour nous rejoindre. On va se partager les spécialités régionales que l’on a apportées.

Alysée : Les autres filles vont arriver, elles sont prêtes.

Aloyse : Ca va être génial, cette soirée carnaval.

Charlen : Vous croyez qu’on va défiler.

Aloyse : Allez viens Flavie, on va mettre nos costumes.

Les alsaciennes sortent à jardin. Toutes les autres filles entrent par le fond deux par deux sur fond musical. Pendant cette scène, improvisation totale. Les filles se partagent les spécialités régionales.

Les alsaciennes reviennent en costumes par le fond et vont manger des spécialités.

Aloyse : (au public) On n’a jamais été aussi vite à se changer.

Charlen : Ca y est, on est prêtes pour la choré. On vient de croiser Noé et les deux gars. Ils arrivent.

Aloyse : Aussitôt la choré, il faut que l’on parte d’ici pour préparer le défilé.

Chorégraphie sur scène de toutes les filles en costumes.

A la fin de la choré toutes les filles sortent à jardin, sauf les musiciennes, les dernières, qui s’arrêtent quand elles entendent Noé.

Les  trois gars apparaissent par le fond

Les deux garçons en tenue de déménageurs apportent le piano.

Noé apporte le violon. Les deux filles reviennent au centre.

Pendant ce temps les autres vont au fond de la salle par l’extérieur.

Noé : Allez, dépêchez-vous. Forcez. Mettez-le là.

Eléna : (Elle prend le violon) Ah, chouette mon violon.

Jeanne : Ah, super le clavier.

Jérémy : Tu n’es pas très drôle comme animateur.

Mickael : Et comment tu sauras si tu as réussi ton exam ?

Noé : A l’applaudimètre du public à la fin de la chanson.

 Jeanne se mettra au piano et Eléna prendra son violon.

Elles commencent à jouer quand les filles apparaissent au fond de la salle.

Elles vont défiler sur fond musical en descendant la salle et vont monter sur la scène. Quand elles sont sur la scène, elles chantent la chanson. A la fin de la chanson le rideau se ferme.

Les techniciens appelleront les acteurs les uns après les autres, ils viendront en avant-scène par le milieu du rideau. Quand tous les acteurs seront là, ils sortiront sur fond musical en défilé par le fond de la salle.

 

Chanson : « Un peu plus près des étoiles »   du  groupe Gold

Texte modifié pour la pièce de théâtre.

 

Couplet 1

Ils vont quitter leur terre

Leur lieu d’entrain’ment

Où ils ont transpiré

Défier la terre entière

Au pied d’ la grand’ tour d’acier

Pour être les vainqueurs

Et grimper sur la marche du premier

Voir s’él’ver les couleurs

Et entendr’ leur hymn’ chanté.

 

Refrain

Encore plus près des étoiles

Avec la médaille d’or ou d’argent

Ou de bronze à son cou étincelante

Encore plus près des étoiles

Sous les lumières des projecteurs

Acclamé par tous les spectateurs.

 

 

Couplet 2

Ils explosent de joie

Font le tour d’honneur

Le drapeau sur l’épaule

Noyés dans le bonheur

En pleurant comme des petits drôles

Après tous ces efforts

Très heureux d’être arrivés en vainqueur

Epuisés par le sport

Les mains tendues vers le cœur…………………Puis refrain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

C’EST OUF…

      COMME LE MONDE EST PETIT

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                           

 

 

 

 

 

     Jean-Michel ARNAUD

C’est ouf, comme le monde est petit.

 

 

Le rideau s’ouvre sur un décor extérieur.

La façade de la cour intérieure d’un établissement scolaire. Côté jardin, un couloir qui mène aux chambres. Au fond une porte qui va vers le hall d’accueil. Côté cour une porte qui dirige vers les salles de classes. A jardin une table sur laquelle est posé un ordinateur. Au milieu un joli puits qui agrémente cette cour, entouré de quelques bancs et murets.

La scène se passe de nos jours.

3 garçons

12 filles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par ordre d’entrée en scène :

 

Jérémy

Mickaël

Noé

Alysée

Morgane

Lison

Lya

Abby

Théa

Jeanne

Eléna

Lirya

Joye

Aloyse

Charlen

 

 

 

 

Deux enfants espiègles apparaissent par la porte côté cour. Ils s’avancent dans la cour. Jérémy se dirige vers la table et s’assoie .Mickael  pose son enceinte et se met à danser façon Moonwalk  songs en avant-scène. Jérémy lit sur l’ordi à voix basse. Puis…

Jérémy : Mickael, écoute ça. Baisse le son. «  Pour réussir ton examen d’animateur, tu vas accueillir six groupes de deux filles. Tu leur demanderas de te confirmer d’où elles viennent et quelle spécialité elles ont apporté. »

Mickael : (en continuant de danser) C’est quoi ce truc de ouf ?

Jérémy : C’est un mail sur l’ordi de Noé, le pion du bahut.

Mickael : Pour nous venger des punitions qu’il nous a mis, tu n’as qu’à effacer le message.

Jérémy : Attends, écoute ce n’est pas fini. «  Tu les enverras dans leur chambre respective. Tu n’oublieras pas, avant, de mettre les petites pancartes sur les portes. Et tu leur parleras de la surprise qui les attend. »

Mickael : C’est nous plutôt qu’on va lui faire une surprise…et pas qu’une.

Noé arrive côté jardin par le couloir des chambres. Surpris.

Noé : Mais sérieux, vous foutez quoi, là ? Retournez chez vous. Vous n’avez rien à faire ici, pendant les vacances.

Jérémy : (moqueur) Tu as été mettre les petites pancartes sur les portes ?

Jérémy se lève se dirige vers la porte du fond. Mickael continue le moonwalk.

Mickael : Alors, comme ça tu vas recevoir, des filles ?

Noé pousse Mickael et Jérémy par la porte du fond.

Noé : Vous avez lu sur mon ordi ? Vous allez disparaitre. C’est mon examen de futur animateur, je n’ai pas envie de le rater.

Jérémy : C’est quoi ces groupes de filles.

Noé : Ce sont des filles de différents établissements scolaires de France qui ont gagné le concours de la meilleure affiche pour les JO.

Mickael : Et pourquoi, elles viennent dans notre école.

Noé : Parce que je suis pion ici et que je passe mon exam. Et en plus on est bien desservis par les trains.

Jérémy : Si elles prennent le train elles ne sont pas prêtes d’arriver.

Noé : Ça m’étonnerait les premières arrivent cet après-midi.

Mickael : C’est quoi la surprise ?

Noé : Ça vous ne le saurez pas, vous êtes capable de tout foutre en l’air.

Mickael : Pour nous venger des punitions que tu nous as donné, on va  tout foutre en l’air quand même. Allez viens Jérémy. On va se marrer.              (Ils sortent, avec l’enceinte)

Noé : (Il crie) Ne faites pas les andouilles. Je vais être noté. J’ai envie de réussir mon exam. Alors, je ne veux pas vous croiser avant demain matin.

Entrée des vendéennes, par le fond, elles ont chacune un sac à dos.

Alysée et Morgane : Hello

Noé : Bonjour, bienvenue. (Noé essaiera de parler.)

Alysée : Moi, c’est Alysée. C’est  ici le rassemblement des gagnantes des affiches des JO ?

Morgane : Moi, c’est Morgane. Le taxi à un peu tourné en rond depuis qu’on est sorties du train.

Alysée : On vient de Vendée,  on a apporté une brioche comme spécialité. (Elle lui donne la brioche. Noé va la déposer sur la margelle du puits).

Morgane : En Vendée, si tu n’aimes pas la brioche tu n’es pas vendéen.

Alysée : Tes parents ils t’obligent presque à en manger,  avant de manger du pain.

Morgane : C’est pour ça que le vendéen, il  a de la brioche.

Noé : Oui, et à part la brioche ?

Alysée : Super contentes d’avoir déchiré  le concours.

Morgane : Notre classe de 3ème, a fini la meilleure du collège.

Alysée : Et au tirage au sort, c’est nous qui avons gagné les deux places.

Morgane : On va checker les autres gagnantes aussi ?

Noé : Oui, oui.

Laura : Ah ouais ça va être trop ouf !

Morgane : Je sens qu’on va bien s’amuser. C’est génial.

Noé : Je vais vous expliquer ce que vous allez faire.

Entrée des bretonnes par le fond, elles ont chacune un sac à dos.  

Lison et Lya : Coucou

Les autres : Bonjour. (Noé essaiera de parler.)

Lya : Moi, c’est Lya. C’est  bien là pour les gagnantes des affiches des JO ?

Lyson: Moi, c’est Lison. Quelle galère pour venir en train jusqu’ici.

Alysée : Vous venez d’où, vous ?

Lison : De Bretagne.

Lya : Plus précisément de Brest.

Morgane : Votre spécialité c’est le tonnerre. Le tonnerre de Brest.

Lison : Très drôle la vanne.

Morgane : On a toute la collection des Tintin et Milou chez moi.

Lya : Et Astérix, il habite dans un village de Bretagne.

Alysée : (moqueuse) Et Bécassine c’est ta cousine, aussi ?

Lison : Ah, très drôle. Nous on a apporté un kouign-amann.

Lya : C’est ma grand-mère de Perros-Guirec  qui l’a fait.

Alysée : C’est quoi ça, un King amane ?

Lison : Un kouign-amann, c’est un gâteau de notre région, c’est très bon.

Morgane : Nous, on a apporté une brioche, c’est très bon aussi.

Noé : Bon,  les vendéennes vous partez par ce couloir pour rejoindre votre chambre. Vous verrez, il y a une pancarte sur la porte c’est marqué les vendéennes. Vous trouverez des explications et une surprise.

Alysée : Ok à tout à l’heure, je kiff les surprises.

Morgane : Moi, pas toujours, tu vois. (Elles sortent à jardin)

Lya : Ils auraient pu  faire le rassemblement plus près de la Bretagne.

Lison : Je le mets où le Kouign-amann ?

Lya : Là, tu vois bien, auprès de la brioche des vendéennes, sur le puits.

Lison : Notre classe de 3ème a fini la meilleure du bahut.

Lya : C’est trop cool de gagner ce week-end surprise.

Lison : au fait, qu’est- ce qu’on va faire comme truc ?

Lya : Ce serait cool s’il y avait un fest- noz de prévu ?

Lison : Non, mais tu rêves, on n’est pas  aux  Vieilles Charrues.

Les vendéennes reviennent à jardin

Alysée : Il est où l’animateur ?

Morgane: C’est ça la surprise ? Il y a une grosse araignée dans notre chambre.

Noé : Ah bon, je ne comprends pas, je vais voir. (Il sort à jardin)

Jérémy et Mickael apparaissent dans l’entrebâillement de la porte, côté cour.

Jérémy : Alors, on a peur des araignées.

Les filles reculent et se rassemblent

Mickael : Les vilaines araignées qui montent partout.

Jérémy : Attention, l’animateur, il n’est pas cool.

Mickael : Attention, c’est un relou (Ils disparaissent)

Ensemble : Ça vient de par là-bas.

Noé : (qui revient à jardin) : C’est une araignée en plastique.

Alysée : On ne pouvait pas savoir nous.

Morgane : On a entendu des voix de gars là-bas. (Ils vont voir)

Noé : Je ne vois rien. Vous pouvez retourner les vendéennes.

Alysée : Ok, mais on voudrait bien avoir, la vrai bonne surprise.

Morgane : J’ai aperçu un sac dans la chambre, ça doit être ça.

Alysée et Morgane s’apprêtent à sortir par le couloir.

Entrée des provençales par le fond, chacune avec un sac à dos.

Abby et Théa : Salut.

Les autres : Bonjour.

Les vendéennes reviennent sur leurs pas

Abby : Moi, c’est Abby. Enfin on est arrivé, ce n’est pas trop tôt.

Théa : Moi, c’est Théa. Comme on dit chez nous au-dessus de Valence, c’est  le Pôle Nord.

Alysée : (s’approche d’Abby) Mais on se connait nous !

Abby : Alysée, mais qu’est-ce que tu fais là ?

Morgane : (elle s’avance aussi) Ah, mais  c’est Abby !

 Alysée, Morgane et Abby s’embrassent. Ethan s’assoie à son ordi.

Théa : (s’avance vers le public) C’est ouf comme le monde est petit.

Lya : (S’avance vers Théa) C’est marrant, j’ai l’impression de t’avoir vue quelque part !

Lison : C’est bizarre, moi aussi.

Alysée : Avec Morgane, on a gagné le concours de la meilleure affiche dans notre collège.

Morgane : Tu habites où maintenant ?

Alysée : Ça fait combien de temps que tu es partie ?

Abby : Deux ans. J’ai suivi ma mère dans le sud.

Alysée : Oh ! La, la, ça doit te manquer la Vendée.

Morgane : Tu vas pouvoir remanger de la brioche. Regarde.

Noé : (il se lève) C’est bon, les vendéennes, vous y allez.

Morgane : A tout à l’heure, on va se revoir. (Elles sortent)

Lya : Vous habitez où dans le sud ?

Noé souffle et se rassoit

Théa : On vient d’Avignon.

Lison : Vous êtes déjà allé au festival ?

Théa : Il n’y a pas longtemps que je suis arrivée à Avignon.

Lya : Tu étais où, avant ?

Théa : J’étais sur Paris. Mes parents en ont eu ras le bol de la vie parisienne.

Lya : Ce n’est pas à Paris que je t’ai vue, je n’y ai jamais mis les pieds.

Lison : Et toi, Abby, tu es déjà allé au festival ?

Abby : Non, pas encore, mais ma mère m’a promis de m’y emmener.

Lison : Depuis le temps que je rêve d’y aller. Ça doit être trop cool.

Noé : Bon, les bretonnes,  vous filez dans votre chambre.

Lya : Je suppose que sur la porte c’est marqué, les bretonnes ?

Lison : Nous aussi, on va trouver une surprise dans notre chambre ?

Lya : Une araignée ou des punaises de lit ?

Noé : Vous verrez bien. Allez filez. (Elles sortent à Jardin)

Abby : La Bretagne, c’est  tout près de la Vendée.

Théa : Ouais, je sais, j’y vais en vacances chez mes grands-parents.

Abby : Ils habitent où, tes grands parents ?

Théa : A Perros-Guirec, sur la côte de granit rose.

Noé : Les provençales, j’ai l’impression d’entendre des cigales.

Abby : Il ne souffle pas jusqu’ici le mistral.

Noé : Ah, ah, ah ! Bon à part ça ?

Théa : On est en 4ème, et notre classe était la meilleure du collège.

Abby : Comme d’hab.

Théa : On a apporté du nougat.

Abby : C’est une spécialité de Montélimar,  ce n’est pas loin de chez nous.

Théa : Mon père voulait que j’apporte du Châteauneuf du Pape, mais on n’avait pas le droit d’apporter de l’alcool.

Abby : Je le pose où le nougat ?

Théa : Pose-le sur le puits près de la brioche.

Abby : Qu’est-ce qu’on va faire dans ce trou paumé ?

Théa : Nous, on a l’habitude des soirées qui envoient.

Abby : On ne fait pas que de danser sur le pont d’Avignon.

Théa : Ça c’est bon pour la légende.

Les bretonnes reviennent à jardin

Lison : Elle n’est pas drôle ta surprise.

Lya : Il n’y a pas d’électricité dans notre chambre.

Noé : Ben, j’ai vérifié toutes les chambres en début d’après-midi. Bizarre. Je reviens. (Il sort à jardin)

Jérémy et Mickael apparaissent dans l’entrebâillement de la porte.

Jérémy : Alors, on a peur dans le noir.

Les filles reculent et se rassemblent.

Mickael : On a peur du grand méchant loup.

Jérémy : Attention, l’animateur, il n’est pas cool.

Mickael : Attention, c’est un relou. (Ils disparaissent)

Lya : Ça vient de par là-bas.

Lison : C’est surement les mêmes que  tout à l’heure.

Noé : Le jus était coupé, c’est chelou.

Théa : On a entendu des voix qui venaient de là-bas.

Noé : Ils vont m’exploser ma soirée ces deux-là.

Abby : Il ne faut pas s’énerver comme ça.

Théa : C’est qui, ces deux-là ?

Noé : Non, c’est rien. Vous pouvez y aller les bretonnes.

Les bretonnes s’apprêtent à sortir.

Lya : (Elle se retourne) Perros-Guirec ! On t’a vu au bar de la plage l’été dernier.

Théa : Ah oui, c’est vrai, l’été dernier j’ai passé mes vacances chez mes grands-parents.

Lison : Quand on n’était pas à la plage on était au bar.

Lya : Lison est venue avec moi, l’année dernière à Perros.

Abby : (s’avance vers le public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Lison : Et on est encore ensemble aujourd’hui. Bon là, il y a un peu de trafic.

Noé : (il se lève) C’est bon les bretonnes, vous y allez.

Les bretonnes sortent à jardin

Abby : A tout à l’heure pour la surprise.

Entrée des basques par le fond, chacune avec un sac à dos. Eléna avec un violon.

Eléna et Jeanne : Hey

Les autres : Bonjour

Jeanne : Moi, c’est Jeanne. C’est  ici le rassemblement des gagnantes  des affiches des JO ?

Lise : Moi, c’est Eléna. C’est la première fois que je monte dans le TGV, c’est trop cool.

Abby : Vous arrivez d’où ?

Jeanne : On vient du Pays basque.

Elena : D’un collège de Saint Jean de Luz.

Jeanne : On a apporté des macarons, c’est une spécialité du coin.

Eléna : On est en classe de 6ème et on a gagné le concours.

Jeanne : Moi, j’aime beaucoup dessiné, c’est de famille.

Eléna : On est allé en voyage de classe à Barcelone.

Jeanne : On a visité les installations des JO de 1992.

Eléna : Ça nous a beaucoup inspiré pour faire l’affiche.

Jeanne : L’année prochaine en  5ème, on ira visiter l’Andalousie.

Eléna : On visitera Séville, Grenade et Cordoue, il parait que c’est très beau.

Jeanne : Je les mets où les macarons ?

Théa : Regarde, mets les sur le puits, à côté de la brioche et du nougat.

Jeanne : Oh, du nougat, c’est trop bon, j’adore.

Noé : Les provençales, vous allez dans votre chambre et on se retrouve tout à l’heure. Vous verrez c’est marqué, les provençales sur la porte.

Abby : Et on va trouver une surprise dans la chambre, c’est cela ?

Elles sortent à jardin

Eléna : J’ai emporté mon violon, la prof a dit qu’on allait faire une chanson.

Noé : Ah, mais elle ne pouvait pas se taire, celle-là.

Jeanne : Alors dans le train, on a commencé à en écrire une sur les JO.

Eléna : Sur un air qu’on a appris à l’école de musique.

Jeanne : Oui, parce que moi aussi, je suis à l’école de musique, mais je fais du piano. C’est moins pratique à emporter.

Noé : Attendez, j’ai une idée, j’envoie un mail à mon directeur.

Eléna : C’est quoi, la surprise dans la chambre ?

Entrée des savoyardes par le fond chacune avec un sac à dos.

Lyria et Joye : Bonjour.

Les autres : Bonjour

Lyria : Moi, c’est Lyria. On est enfin arrivées, ce n’est pas trop tôt.

Joye : Moi, c’est Joye. Je préfère prendre le train à crémaillère pour aller à la mer de glace, c’est plus rigolo que de prendre le TGV.

Eléna : Nous aussi on a un train à crémaillère.

Joye : Chez nous c’est le train de Montenvers.

Eléna : Chez nous dans les Pyrénées, il s’appelle le train de la Rhune.

Jeanne : Vous arrivez de quelle région ?

Lirya : On vient de la Haute-Savoie, dans les Alpes.

Jeanne : On a appris en classe que le Mont blanc ne fait plus que 4805 mètres, il a perdu 2 mètres.

Joye : Comme ma grand-mère, en vieillissant, il rétrécit grave.

Retour des provençales par jardin

Abby : On ne trouve pas notre chambre.

Théa : On se doute laquelle c’est. C’est la seule qui n’a pas de pancarte.

Noé : Mais, enfin, je les ai toutes mises cet après-midi. Bon, venez avec moi.

Joye : Et nous on fait quoi ?

Noé : Restez là je reviens.

Noé et les provençales sortent à jardin

Jérémy, avec une pancarte et Mickael entrent par le fond.

Jérémy et Mickael : Bonjour.

Les filles : Bonjour.

Jérémy: Ça va, vous aussi, vous avez fait une belle affiche ?

Mickael : Vous aussi, vous avez emporté une petite spécialité qui se mange.

Jérémy dépose discrètement la pancarte sur le banc.

Joye : On a apporté de la confiture de myrtilles.

Jeanne : Nous on a apporté des macarons.

Mickael : Des macarons et de la confiture, c’est parfait, je prends.

Eléna : Vous êtes qui vous d’abord ?

Lirya : Ne lui donne pas, ils ne m’inspirent pas ces deux gars.

Jérémy : N’ayez pas peur, on veut seulement embrouiller l’animateur.

Mickael : Attention, le voilà. On se barre. (Ils sortent par le fond)

Noé arrive à jardin par le couloir.

Joye : On a vu deux garçons un peu chelou.

Lyria : Ils ont voulu prendre la confiture de Myrtille qu’on a apportée.

Eléna : Ah, il y a une pancarte sur le banc, c’est marqué Provençales, dessus.

Lyria : Ah, ce sont eux qui ont dû la déposer là.

Noé : Ils vont tout foutre en l’air ces deux-là. Je vais essayer de les retrouver. Ils vont passer un sale  quart-d’ heure. (Il sort par le fond)

Joye : C’est quoi la surprise, vous savez vous ?

Eléna : Non, on ne sait pas et les provençales ne savent pas non plus.

Jeanne : Vous habitez où en Haute-Savoie ?

Lyria : On vient de Chamonix.

Jeanne : Je connais. Quand j’habitais à Lyon, j’allais tous les ans au centre UCPA pour faire du ski.

Joye : Trop drôle, mes parents travaillent là-bas. J’y vais souvent. Si ça se trouve on y était peut-être ensemble.

Jeanne : Maintenant je fais du ski dans les Pyrénées, c’est plus près.

Eléna : Et moi, je fais du surf à Biarritz.

Lyria : Faire du surf sur les lacs, chez nous ce n’est pas facile.

Joye : Quand je repense qu’elle est venue dans le centre UCPA.

Lyria : (au public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Noé revient par le fond

Noé : Où sont-ils planqués ? Vous êtes encore là les basques ?

Eléna : On attend les consignes.

Noé : Bon très bien. Filez dans votre chambre. Vous trouverez un sac dans lequel il y a une consigne et une surprise.

Eléna : On suppose que c’est marqué, les basques sur la porte

Les basques sortent à jardin, Noé s’assoit à l’ordi.

Noé : (à lui-même) Ah génial, il veut bien.

Lyria : Tu peux nous dire la surprise ?

Joye : Rien qu’à nous, on ne le dira pas aux autres.

Entrée des Alsaciennes, par le fond, chacune avec un sac à dos.

Charlen et Aloyse : Salut

Les autres : Bonjour.

Charlen : Moi, c’est Charlen. C’est bien ici le rassemblement des gagnantes des affiches des JO ?

Aloyse : Moi, c’est Aloyse. On suppose qu’on est les dernières.

Noé : Oui.

Lirya : Vous arrivez d’où ?

Charlen : D’Alsace.

Aloyse : On est de la région de Colmar.

Charlen : Moi, j’habite à Kaysersberg.

Aloyse : Et moi à Eguisheim

Joye : C’est quoi ces noms bizarres.

Charlen : Ils ne sont pas faciles à prononcer, mais ils font partie des beaux villages de France.

Aloyse : On est sur la route des vins d’Alsace.

Lirya : C’est chez vous qu’il y a plein de marchés de Noël ?

Charlen : Oui, et pendant tout le mois de décembre, toutes les maisons sont décorées.

Aloyse : Il y a beaucoup de gens qui viennent voir et c’est la teuf tous les jours…ou presque.

Lyria : Avec ma classe, on est allé au marché de Noël de Lausanne en Suisse.

Joye : J’aime bien les marchés de Noël, on mange du chocolat.

Charlen : On a apporté du pain d’épices, on en mange beaucoup par chez nous.

Lirya: Pose-le sur le puits, avec les autres spécialités.

Joye : Ce sera très bon avec la confiture de Myrtille qu’on a apportée.

Aloyse : Vous arrivez de quel endroit ?

Lyria: On vient de Chamonix, en Haute Savoie

Joye : Tout à l’heure, on a vu une fille de Saint Jean de Luz elle venait en vacances où travaillent mes parents.

Charlen : (au public) C’est ouf, comme le monde est petit.

Lirya : Pour gouter les spécialités des régions, ici c’est super.

Joye : Le pain d’épices d’Alsace, les macarons des basques.

Lirya : Le nougat c’est surement des filles de Provence.

Joye : Par contre les deux gâteaux, je ne vois pas d’où ça vient.

Noé : Bon, les savoyardes, vous filez dans votre chambre.

Lirya : Euh, bien-sûr il y a une petite pancarte sur la porte.

Joye : Et c’est marqué : Les Savoyardes.

Lirya : Et on va trouver une surprise dans une valise comme les autres avec une consigne.

Joye : J’ai hâte de savoir ce que c’est.

Lirya : En espérant que les  gars n’ont pas enlevé la pancarte.

Les savoyardes sortent à jardin

Aloyse : C’est des super pipelettes, les savoyardes.

Charlen : Là, on peut dire qu’on touche les sommets.

Entrée des basques à jardin.

Jeanne : On n’a pas reparlé de la chanson.

Eléna : C’est déjà la fête là-bas, on chante et j’accompagne au violon.

Jeanne : Moi, j’aurais bien aimé accompagné au piano.

Noé: Venez avec moi, j’ai une autre surprise pour toi.

Noé sort avec les basques à jardin.

Jérémy et Mickael entrent par le fond

Jérémy et Mickael : Bonjour.

Les filles : Bonjour.

Charlen : Mais qu’est-ce que tu fais là Jérémy ?

Jérémy : Charlen, ça c’est trop cool.

Aloyse : Tu connais ce gars ?

Charlen : Oui, on s’est connu à Roland Garros.

Jérémy : On était ramasseurs de balles.

Charlen : C’était bien, on faisait la teuf tous les soirs.

Aloyse : (au public) C’est ouf comme le monde est petit.

Charlen : Qu’est-ce que vous faites ici ?

Aloyse : Vous avez aussi gagné le concours des affiches des JO ?

Jérémy : Non, non, pas du tout. C’est qu’on habite là.

Mickael : On connait un peu Noé, l’animateur.

Aloyse : Il a l’air sympa.

Jérémy : Bof, il nous a fait des crasses. C’était notre pion.

Mickael : Alors, on lui fait des blagues pour qu’il rate son exam.

Aloyse : Son exam de quoi ?

Jérémy : Son examen d’animateur. Pour le réussir,  il doit bien vous accueillir et animer votre soirée.

Mickael : Alors, nous, on se venge.

Noé revient à jardin

Noé : Ah, vous voilà, vous. Demain, ça va être votre fête.

Charlen : Non, attend, je les connais, ils sont sympas.

Aloyse : Il t’on fait des blagues, pour rigoler.

Noé : Ça ne m’a pas fait rire. Pour la peine, vous allez venir avec moi. J’ai besoin de vos gros bras. Les Alsaciennes vous filez dans votre chambre.

Charlen : C’est quoi la surprise ?

Noé : Puisque vous êtes les dernières, je peux vous le dire. Comme on est en février, ce soir c’est thème carnaval. Dans votre chambre, il y a un sac avec deux costumes de carnaval. Vous enfilez les costumes et ensuite vous allez chanter la chanson que les basques on composée. Avant de faire la fête toute la nuit. Allez, venez.

Noé sort avec les gars par le fond

Aloyse : Trop cool, on se dépêche.

Entrée des vendéennes en costumes de carnaval par le fond.

Alysée : Eh, regardez, les filles, comme on est belles.

Charlen : Ouah, les beaux costumes de carnaval.

Morgane : Dépêchez-vous d’aller vous changer pour nous rejoindre. On va se partager les spécialités régionales que l’on a apportées.

Alysée : Les autres filles vont arriver, elles sont prêtes.

Aloyse : Ca va être génial, cette soirée carnaval.

Charlen : Vous croyez qu’on va défiler.

Aloyse : Allez viens Flavie, on va mettre nos costumes.

Les alsaciennes sortent à jardin. Toutes les autres filles entrent par le fond deux par deux sur fond musical. Pendant cette scène, improvisation totale. Les filles se partagent les spécialités régionales.

Les alsaciennes reviennent en costumes par le fond et vont manger des spécialités.

Aloyse : (au public) On n’a jamais été aussi vite à se changer.

Charlen : Ca y est, on est prêtes pour la choré. On vient de croiser Noé et les deux gars. Ils arrivent.

Aloyse : Aussitôt la choré, il faut que l’on parte d’ici pour préparer le défilé.

Chorégraphie sur scène de toutes les filles en costumes.

A la fin de la choré toutes les filles sortent à jardin, sauf les musiciennes, les dernières, qui s’arrêtent quand elles entendent Noé.

Les  trois gars apparaissent par le fond

Les deux garçons en tenue de déménageurs apportent le piano.

Noé apporte le violon. Les deux filles reviennent au centre.

Pendant ce temps les autres vont au fond de la salle par l’extérieur.

Noé : Allez, dépêchez-vous. Forcez. Mettez-le là.

Eléna : (Elle prend le violon) Ah, chouette mon violon.

Jeanne : Ah, super le clavier.

Jérémy : Tu n’es pas très drôle comme animateur.

Mickael : Et comment tu sauras si tu as réussi ton exam ?

Noé : A l’applaudimètre du public à la fin de la chanson.

 Jeanne se mettra au piano et Eléna prendra son violon.

Elles commencent à jouer quand les filles apparaissent au fond de la salle.

Elles vont défiler sur fond musical en descendant la salle et vont monter sur la scène. Quand elles sont sur la scène, elles chantent la chanson. A la fin de la chanson le rideau se ferme.

Les techniciens appelleront les acteurs les uns après les autres, ils viendront en avant-scène par le milieu du rideau. Quand tous les acteurs seront là, ils sortiront sur fond musical en défilé par le fond de la salle.

 

Chanson : « Un peu plus près des étoiles »   du  groupe Gold

Texte modifié pour la pièce de théâtre.

 

Couplet 1

Ils vont quitter leur terre

Leur lieu d’entrain’ment

Où ils ont transpiré

Défier la terre entière

Au pied d’ la grand’ tour d’acier

Pour être les vainqueurs

Et grimper sur la marche du premier

Voir s’él’ver les couleurs

Et entendr’ leur hymn’ chanté.

 

Refrain

Encore plus près des étoiles

Avec la médaille d’or ou d’argent

Ou de bronze à son cou étincelante

Encore plus près des étoiles

Sous les lumières des projecteurs

Acclamé par tous les spectateurs.

 

 

Couplet 2

Ils explosent de joie

Font le tour d’honneur

Le drapeau sur l’épaule

Noyés dans le bonheur

En pleurant comme des petits drôles

Après tous ces efforts

Très heureux d’être arrivés en vainqueur

Epuisés par le sport

Les mains tendues vers le cœur…………………Puis refrain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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